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Critique de clemia


Tokyo, années 60. le jeune Yotaro sort tout juste de prison, un seul objectif en tête : devenir l'apprenti du grand maître de rakugo Yakumo. Sans attache, sans le sous, avec pour seuls atouts sa spontanéité et son amour pour le rakugo, Yotaro rencontre Yakumo et le supplie. A la surprise générale, le maître accepte.

Commence alors l'apprentissage un peu bancal du jeune homme aux côtés de Konatsu, la fille de l'ancien ami et rivale de Yakumo. le maître souhaite-t-il sincèrement transmettre son art ou Yotaro lui a-t-il rappelé quelqu'un ?

Dans ce premier volume, le mangaka nous offre une belle entrée dans l'univers du rakugo, art traditionnel japonais consistant à conter des histoires en prenant des intonations et des postures selon les personnages incarnés. Plus Yotaro progresse dans le milieu du rakugo, plus nous découvrons des termes propres à la pratique, des histoires racontées et des particularités historiques. Haruko Kumota ne se contente pas d'un beau fond. La personnalité de ses personnages, leurs passés secrets, leurs motivations sont extrêmement bien amenés. le loyal Yotaro, l'énigmatique Yakumo, Konatsu que l'on sent torturé par la mort de son père, Sukeroku, tout aussi mystérieux.

Le manga, constitué des deux premiers volumes originaux, se déguste lentement de par la quantité d'informations présentes dans les pages et se révèle une très belle découverte ! La mise en place de l'histoire, la relation particulière de Yakumo et Sukeroku, l'ambiance particulière lors des représentations de rakugo, tout est parfaitement rythmé et les personnages se complètent.

Enfin, un mot pour le traducteur, lui-même pratiquant du rakugo. Et ça se sent ! La traduction nous emmène parfaitement dans le manga et la connaissance de cet art ainsi que le respect se ressentent parfaitement.

Encore une très belle série qui commence au Lezard Noir !
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