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Critique de Cigale17


Quand Nakagaki Kazumasa rencontre Tamon, il se demande si ce chien maigre et affamé n'aurait pas perdu son maître pendant le tremblement de terre suivi du tsunami d'il y a six mois. L'animal est gentil, affectueux, obéissant, et il comprend tout ce qu'on lui dit, bref un chien assez séduisant pour que l'homme le garde avec lui malgré la mauvais passe qu'il traverse. En circulant en ville ou ailleurs, à pied ou en voiture, l'homme se rend compte que le chien regarde toujours vers le sud. Veut-il y aller ? Quelqu'un l'attend-il là-bas ?
***
Ce brave Tamon (son nom était sur son collier) va passer ainsi de main en main, en 6 chapitres, rencontrant tour à tour différents personnages qui se laisseront séduire par le chien qui voulait voir le sud, et le garderont un moment avec eux. Tamon sera recueilli successivement par un homme de bonne volonté qui tente de se sortir d'une vie de galère, un voleur, un couple en crise, une prostituée, un vieillard puis un enfant. Pour chacun d'eux, le chien va représenter un tournant dans leur vie, l'ouverture, fantasmée ou non, vers de nouveaux horizons. Il joue le rôle d'un ange gardien, d'un esprit tutélaire.

Je n'ai pas été séduite par ce roman, même si j'ai trouvé ce chien bien sympathique, et bien curieuse la tournure que prend la fin de ses rencontres avec les humains. Ce qui m'a touchée, quand l'auteur s'y attarde, ce sont les allusions à l'aide morale (et physique) que peut apporter le contact avec un animal. Et puis, trop de bons sentiments pour moi à la fin… Je fais le même reproche aux rares romans japonais que j'ai lus (5 ou 6 seulement), sauf à Renvoyer les morts de Okuribi qui m'avait beaucoup plu. Je ne crois pas que je garderai un fort souvenir de Tamon.
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