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Critique de Aufildeslignes


Un roman qui nous plonge dans la peau de Sitara, jeune afghane de 10 ans, fille d'un haut gradé du ministère afghan qui vit de temps en temps au sein de l'Arg (palais du président). Une nuit d'avril 1978, l'innocence des jeux d'enfants qui anime les couloirs et jardins de ce palais devient la scène d'un tournant fatidique, un général a décidé d'être président par la manière forte.

Comment se construire quand on n'a plus rien, sans identité, quand on est seul rescapé d'une nuit qui nous hantera pour toujours ? Comment se construire quand on n'a pas pu enterrer décemment nos morts ? Comment avancer avec un passé aussi lourd ?

Ce roman c'est un hymne à la vie et au besoin de vivre. le seul regret que j'ai c'est que la vitesse de lecture n'est pas lisse. Je m'entends par là qu'une frénésie se met rapidement en place quand on découvre Sitara et qu'on a peur avec elle et pour elle. Puis une fois adulte un autre pan de sa vie est décrit et la vitesse ralentie, les chapitres sont plus lourds plus longs et de retour en terre afghane c'est reparti … cette sinusoïdale de temps se traduit par des décrochages et j'en ai été quelque peu déçue.
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