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Critique de Chantalame
Ah le Liban et le peuple libanais ! Un pays magnifique, d'une extraordinaire richesse économique et culturelle, mis à mal par tant d'épreuves, de guerres, d'attentats. Un peuple courageux, d'une humanité rare, imprégné d'une foi inébranlable. Fouad Hassoun témoigne de son enfance heureuse : "Nous étions libres, nous étions comblés : tout était amour, sérénité et beauté". Un paradis sur terre jusqu'à ses 7 ans où la guerre entre en scène et ce ne sera plus que tragédie.
A 17 ans, un attentat et une explosion le rendront aveugle. Aveugle, mais vivant ! "La vie est un cadeau. Quand on a failli la perdre on le sait. Il appartient de la faire fructifier".
Fouad Hassoun relate son chemin de vie, une vie énergique et fructueuse qui passe par le pardon. "Pardonner c'est donc accepter le mal qui a été fait, englober tous ses effets collatéraux, estimer que ce mal ne se reproduira pas, qu'il appartient au passé, et accepter l'évolution de celui qui l'a dispensé."
Ce livre est un magnifique et poignant témoignage où les événements personnels côtoient l'Histoire du peuple libanais jusqu'au dernier événement tragique du 4 août 2020. Une histoire et une Histoire où l'espérance est toujours au coeur : "Je n'ai pas peur. Beyrouth sera reconstruite. Pour la septième fois, selon l'histoire ! Elle se relèvera… s'il le faut soixante-dix sept fois sept fois ! "
L'espérance et la foi sont au coeur de Fouad Hassoun. "La foi, tout le monde n'a pas la chance de l'avoir reçue dans son berceau. Beaucoup l'ont et ne le savent pas ou ne savent pas s'en servir. La foi, c'est peut-être une graine de moutarde si fragile qui vole au vent et ne demande qu'à germer. C'est peut-être le vol léger et incertain d'un papillon, peut-être la brise légère qui le porte, peut-être une petite flamme qui éclaire nos zones obscures… Si l'on parvient à la capter, à l'apprivoiser, elle se révèle une source de lumière qui vient éclairer notre chemin ".
J'ai pardonné : un témoignage lumineux, celui d'un homme certes privé de la lumière extérieure mais empli d'une lumière intérieure indéfectible.
A 17 ans, un attentat et une explosion le rendront aveugle. Aveugle, mais vivant ! "La vie est un cadeau. Quand on a failli la perdre on le sait. Il appartient de la faire fructifier".
Fouad Hassoun relate son chemin de vie, une vie énergique et fructueuse qui passe par le pardon. "Pardonner c'est donc accepter le mal qui a été fait, englober tous ses effets collatéraux, estimer que ce mal ne se reproduira pas, qu'il appartient au passé, et accepter l'évolution de celui qui l'a dispensé."
Ce livre est un magnifique et poignant témoignage où les événements personnels côtoient l'Histoire du peuple libanais jusqu'au dernier événement tragique du 4 août 2020. Une histoire et une Histoire où l'espérance est toujours au coeur : "Je n'ai pas peur. Beyrouth sera reconstruite. Pour la septième fois, selon l'histoire ! Elle se relèvera… s'il le faut soixante-dix sept fois sept fois ! "
L'espérance et la foi sont au coeur de Fouad Hassoun. "La foi, tout le monde n'a pas la chance de l'avoir reçue dans son berceau. Beaucoup l'ont et ne le savent pas ou ne savent pas s'en servir. La foi, c'est peut-être une graine de moutarde si fragile qui vole au vent et ne demande qu'à germer. C'est peut-être le vol léger et incertain d'un papillon, peut-être la brise légère qui le porte, peut-être une petite flamme qui éclaire nos zones obscures… Si l'on parvient à la capter, à l'apprivoiser, elle se révèle une source de lumière qui vient éclairer notre chemin ".
J'ai pardonné : un témoignage lumineux, celui d'un homme certes privé de la lumière extérieure mais empli d'une lumière intérieure indéfectible.
