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Critique de florencem


Un autre tome qui derrière ses airs de n'importe quoi cherche tout de même à mettre en avant des éléments importants de l'histoire, et notamment sur la relation entre les sept personnages principaux. On avance donc très doucement mais nous avançons quand même (vers où par contre, je n'en ai aucune idée !).

Il faut toujours faire un peu de tri avec Host Club car la plupart du temps, il y a beaucoup de fioritures et on a du mal à dénicher derrière toute cette folie douce les éléments importants. Ici la première histoire et la troisième se rejoignent. A savoir que les jumeaux prennent conscience que les choses vont finir par évoluer parmi les sept. Ils sont plus sur le fait qu'Haruhi finira par tomber amoureuse et que potentiellement cela transformera l'équilibre entre les amis. On peut aussi pousser la réflexion plus loin, à savoir, que les adolescents vont grandir, choisir des voies différentes et donc perdre ce qu'ils ont construit jusqu'ici. C'est la vie, même s'ils n'en ont pas encore conscience, et c'est à eux de créer quelque chose de nouveau par la suite. Différent mais pas forcément en mal. C'est tout de même un cap à accepter. Bisuko Hatori pousse aussi doucement la réflexion en montrant que ne pas vouloir changer peut aussi nous fermer des portes. Tout un dilemme.

J'ai particulièrement aimé la seconde histoire de ce tome huit, à savoir la rencontre entre Kyoya et Tamaki. Ce sont clairement les deux héros les plus à l'opposé l'un de l'autre et pourtant aussi les plus proches je trouve. Voir leur rencontre était intéressant mais aussi émouvant, et cela nous permet aussi de voir Tamaki sous un autre angle. Il est beaucoup plus réaliste vis-à-vis de ce qui l'entoure que ce qu'il n'y paraît, et je trouve sa façon de voir les choses plus mature aussi. Assez déstabilisant quand on le connaît, mais oui il peut aussi avoir de grands moments. Et face à Kyoka qui est quand même le plus sérieux et le plus mature, ça en bouche un coin. D'autant plus quand on prend conscience que c'est grâce à Tamaki que le jeune homme a revu ses ambitions à la hausse. Alors oui, quand on les voit tous les deux, on se dit que c'est une paire improbable, mais à découvrir leur passé, et ces instants... pas émouvants mais complices, je dirais, on comprend pourquoi ils sont amis.

J'ai été moins fan de la troisième histoire par contre. le personnage de Casanova était trop... trop... Il permet de mettre un peu de piment et de déstabiliser l'équilibre du groupe, certes, mais les stéréotypes à gogo et les hurlements à tout va, c'est lassant. Après, en soi, l'histoire reste mignonne et elle permet de rebondir sur ce que les jumeaux ont appris au début, mais... il n'y a pas d'avancée au final, donc tout ce tapage pour pas grand-chose.

Un point aussi que je trouve assez négatif avec Bisuko Hatori, c'est que ses personnages secondaires se ressemblent beaucoup. Un des délinquants était le portrait craché du père d'Haruhi par exemple, et le crush du délégué des classes était le sosie d'une autre élève qu'on avait pu voir dans un précédent tome. C'est assez confusant, cela va s'en dire...
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