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Critique de marina53


Le baluchon sur l'épaule, des étoiles pleins dans les yeux, c'est empli d'espoir qu'Abélard prend la route de l'Amérique, accompagné de Gaston, l'ours costaud et bougon. Là-bas, il espère de tout coeur trouver une machine volante qui l'emmènera cueillir un bouquet d'étoiles pour la belle Epilie. Ces deux personnages aux caractères diamétralement opposés, l'un étant optimiste et toujours joyeux tandis que l'autre est pessimiste et ronchon, ils avancent gentiment vers leur destination, à savoir le port où ils espèrent trouver un navire pouvant les emmener là-bas. Abélard écoute attentivement Gaston et se met à douter finalement sur la bonté des hommes. Arrivés à la capitainerie, leurs chemins se séparent. L'ours espère trouver un boulot dans la salle des machines et conseille au poussin de chercher autre chose. C'est alors qu'Abélard se fait accoster par un escroc qui, au lieu de l'aider à trouver un billet, lui pique tout ce qu'il a. Au moment d'embarquer, il se fait maltraiter par deux hommes du bateau qui se moquent de sa naïveté et vont même jusqu'à passer leurs nerfs sur lui...

Après avoir fait la rencontre d'Abélard, ce petit poussin ô combien attachant, dans le premier volet, on le suit ici à travers son périple vers l'Amérique. Avec, pour objectif tout aussi périlleux, offrir un bouquet d'étoiles à Epilie. Mais le voyage risque bien de prendre une drôle de tournure. Ce jeune héros découvre ici ce que sont les hommes, leur nature humaine à la fois cruelle et arrogante. Il est bien loin le temps du marais si paisible avec ses amis. Dans ce volet, le ton y est inévitablement plus dramatique et plus sombre. le scénario, à la fois émouvant, mélancolique et empli d'espoir, est riche et offre une belle leçon de vie. Les dialogues sont véritablement savoureux, poétiques et beaucoup plus profond qu'il n'y paraît. le dessin colle ici parfaitement avec des couleurs plus sombres et un trait plus épais que dans le premier volet.
Un diptyque d'une grande sensibilité, à la fois beau et triste...

Abélard... on se retrouvera...
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