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Critique de mh17
Elégie en rouge est une pépite. Un poème graphique écrit en 1970.
Ishiro et Sachiko vivent en union libre.
Ishiro tente de vivre de ses bandes dessinées. Mais il doit faire des compromissions avec les boîtes de production qui l'exploitent. Son père est très malade.
Sachiko travaille comme simple traceuse, à la merci des petits chefs et s'ennuie. Elle doit résister à la pression familiale et au mariage arrangé.
Ils n'arrivent pas à se parler.
Dans leur travail comme dans leurs relations intimes Ishiro et Sachiko sont incapables de se dire les choses. Il y a donc très peu de mots dans cet ouvrage épuré. Les illustrations en rouge et noir, d'une inventivité graphique époustouflante, traduisent les états émotionnels des deux personnages, leurs aspirations frustrées, leurs élans brisés, leur culpabilité, leur stress, leur désespoir.
Cet ouvrage est paraît-il un classique. Je comprends : il est d'une remarquable modernité et d'une poésie rare.
Ishiro et Sachiko vivent en union libre.
Ishiro tente de vivre de ses bandes dessinées. Mais il doit faire des compromissions avec les boîtes de production qui l'exploitent. Son père est très malade.
Sachiko travaille comme simple traceuse, à la merci des petits chefs et s'ennuie. Elle doit résister à la pression familiale et au mariage arrangé.
Ils n'arrivent pas à se parler.
Dans leur travail comme dans leurs relations intimes Ishiro et Sachiko sont incapables de se dire les choses. Il y a donc très peu de mots dans cet ouvrage épuré. Les illustrations en rouge et noir, d'une inventivité graphique époustouflante, traduisent les états émotionnels des deux personnages, leurs aspirations frustrées, leurs élans brisés, leur culpabilité, leur stress, leur désespoir.
Cet ouvrage est paraît-il un classique. Je comprends : il est d'une remarquable modernité et d'une poésie rare.
