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Critique de Badquilla
Dans le cadre du partenariat avec les éditions YBY, j'ai pu découvrir Eclipse, l'histoire d'une jeune fille clairement neuroatypique. Si j'aime travailler avec cette maison d'édition, c'est parce que leur travail est clairement inclusif, sans être cloisonnant. Les héros·ïnes présentent toujours des facettes intéressantes et le point de vue des auteur·ices est toujours poétique.
Pour l'instant, j'ai surtout eu l'occasion de lire des trames de vie qui parlent du quotidien, de la découverte de soi et de sa sexualité. Cependant, ce n'est jamais qu'un détail dans l'histoire. Térébenthine est isolée du reste de l'humanité par son handicap ; sa sexualité n'est qu'un élément, parmi tant d'autres, de la façon qu'elle a d'appréhender le monde.
J'ai vu dans son albinisme l'autisme, une barrière invisible qui rend le monde incompréhensible aux yeux de Térébenthine. Et elle en souffre, parce que les codes de la société, représentés sous la forme de couleurs, lui sont inaccessibles.
Sa quête de couleurs se retranscrit dans un voyage d'initiation, un schéma narratif habituel. Lea héros·ïne chemine dans un monde inconnu, affronte souvent des épreuves dont iel sort grandi·e (trame narrative que l'on retrouve dans de nombreux contes). Dans Eclipse, le voyage est paisible, ce qui change des scénarios classiques.
C'est grâce à sa rencontre avec Elisabeth, qui représente tout ce que Térébenthine n'est pas et qui a également un handicap, que la jeune fille va pouvoir achever sa quête. L'albinisme se complète par une abondance de couleurs, formant un tout avec son opposé.
Le récit de Térébenthine, alternant 1ére et 3éme personne du singulier, est très poétique et riche de références.
Eclipse est une oeuvre douce, qui pousse à l'indulgence. Térébenthine met du temps à découvrir les couleurs qui lui manquent ; elle y va à son rythme, sans pression de la part de son entourage. Elle rappelle que si le handicap peut nous empêcher de nous rapprocher des autres, il est possible de trouver des stratégies pour le dépasser.
J'ai trouvé que c'était une petite nouvelle agréable à lire, surtout dans les moments où mes neuroatypies, ma dépression m'isolent des autres. Elle m'a invité à retrouver autour de moi la beauté des petits rien, des moments où on peut se reposer sur les autres pour aller mieux et s'épanouir de nouveau.
Térébenthine reste sa propre personne mais elle est consolidée par la présence d'Elisabeth et peut compter sur elle pour se découvrir et réussir à appréhender l'existence.
Lien : https://www.instagram.com/qu..
Pour l'instant, j'ai surtout eu l'occasion de lire des trames de vie qui parlent du quotidien, de la découverte de soi et de sa sexualité. Cependant, ce n'est jamais qu'un détail dans l'histoire. Térébenthine est isolée du reste de l'humanité par son handicap ; sa sexualité n'est qu'un élément, parmi tant d'autres, de la façon qu'elle a d'appréhender le monde.
J'ai vu dans son albinisme l'autisme, une barrière invisible qui rend le monde incompréhensible aux yeux de Térébenthine. Et elle en souffre, parce que les codes de la société, représentés sous la forme de couleurs, lui sont inaccessibles.
Sa quête de couleurs se retranscrit dans un voyage d'initiation, un schéma narratif habituel. Lea héros·ïne chemine dans un monde inconnu, affronte souvent des épreuves dont iel sort grandi·e (trame narrative que l'on retrouve dans de nombreux contes). Dans Eclipse, le voyage est paisible, ce qui change des scénarios classiques.
C'est grâce à sa rencontre avec Elisabeth, qui représente tout ce que Térébenthine n'est pas et qui a également un handicap, que la jeune fille va pouvoir achever sa quête. L'albinisme se complète par une abondance de couleurs, formant un tout avec son opposé.
Le récit de Térébenthine, alternant 1ére et 3éme personne du singulier, est très poétique et riche de références.
Eclipse est une oeuvre douce, qui pousse à l'indulgence. Térébenthine met du temps à découvrir les couleurs qui lui manquent ; elle y va à son rythme, sans pression de la part de son entourage. Elle rappelle que si le handicap peut nous empêcher de nous rapprocher des autres, il est possible de trouver des stratégies pour le dépasser.
J'ai trouvé que c'était une petite nouvelle agréable à lire, surtout dans les moments où mes neuroatypies, ma dépression m'isolent des autres. Elle m'a invité à retrouver autour de moi la beauté des petits rien, des moments où on peut se reposer sur les autres pour aller mieux et s'épanouir de nouveau.
Térébenthine reste sa propre personne mais elle est consolidée par la présence d'Elisabeth et peut compter sur elle pour se découvrir et réussir à appréhender l'existence.
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