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Critique de cicou45


Autant j'adore lire des ouvrages dont tout le monde parle, dont j'ai lu de très bonnes critiques, autant j'adore dénicher, bien cachés dans la médiathèque de ma ville, quelques rares livres oubliés. Même si vous, chers lecteurs, n'auraient pas forcément envie de les lire après moi, au moins, je me dis qu'ils auront trouvé leur place ici...ma manière à moi de faire que l'on se souvienne un peu d'eux et qu'ils ne tombent pas profondément dans l'oubli ! C'est le cas avec ce petit recueil que j'ai déniché en déambulant dans les larges travées qui composent le rayon Poésie de ma dite bibliothèque.

Ici, il est certes question de poésie comme vous l'aurez compris mais d'un sous-genre bien particulier : un poème japonais du nom de Kusari-Renga ou poèmes liés en chaîne. Lors de son apparition à la fin du XIIe siècle, il s'agissait d'une sorte de dialogue entre deux voire plusieurs partenaires. certes, je pense que cet ouvrage devrait être lu et mériterait d'être vu plutôt que lu mais toujours est-il que le fonctionnement est respecté puisqu'il a été écrit à quatre main, par Jacqueline et Claude Held. Sorte d'hymne vantant la beauté de la nature mais aussi de la vie au cous de laquelle les deux auteurs se complètent, sans jamais s'éloigner de la ligne que le premier a lancé.

Je ne sais pas si je suis très claire dans mes explications, aussi, ne vous dirais qu'une chose pour conclure : si au hasard de vos propres déambulations chez votre libraire, bouquiniste ou, encore, comme moi, dans votre médiathèque attitrée, vous tombez sur cet ouvrage, n'hésitez pas, lisez-le !
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