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Critique de amuri59
Ellmor Hell signe ici son premier policier historique en s'attaquant à une période dont il est passionné : la fin du 19ème siècle. Policier en effet, l'auteur expose une série de meurtres horribles sur des jeunes femmes à des dates symboliques du calendrier. L'enquête est confiée à Antoine Duranton, inspecteur à la Brigade de Sûreté.
L'auteur situe principalement son intrigue dans le Paris de la fin du 19ème siècle, il utilise d'ailleurs la gouaille des titis parisiens dans ses dialogues. Tout est fait pour recréer l'atmosphère de cette fin de siècle qui balance entre traditions et modernité. Tous les enjeux de l'époque sont décrits aussi bien sur le plan politique, que sur le plan économico-social avec cette ville nouvelle haussmannienne qui repousse les pauvres dans la « zone » hors de l'enceinte de Thiers. Cette capitale, agitée par la préparation de l'exposition universelle de 1889 et sa controversée tour Eiffel, est le théâtre de joutes qui met à mal la toute nouvelle République.
L'engouement qu'a Ellmor Hell pour cette période de l'Histoire est louable et richement détaillé mais j'estime qu'il est un peu trop poussé. En effet, il propose un saut dans le temps pour expliquer le passé de Duranton. Cette partie est historiquement très intéressante mais prend un peu trop de place au vu du nombre de pages et n'influence pas l'enquête elle-même. L'équilibre a pour moi été un peu trop rompu par rapport aux développements de l'intrigue. La fin manque d'ailleurs un peu de clarté.
Les investigations sont menées par un flic un peu sec, tenace et totalement dévoué à son travail après un passé douloureux où ce serviteur de la Patrie a non seulement failli perdre la vie mais aussi laissé des êtres chers. La brigade, où il officie, est l'ancêtre des célèbres brigades du Tigre. On y voit d'ailleurs poindre les balbutiements de la Police Scientifique. Duranton va prendre sous son aile un jeune loup qu'il couve comme un fils et osciller entre des méthodes proches de Vidocq et son flair pour tenter de débusquer ce tueur habile et réfléchi.
Grace à sa belle écriture étudiée, Ellmor livre ici un roman agréable. Pour avoir échangé avec lui en salon, ce titre est prémices d'une série dans laquelle je vais volontiers replonger.
L'auteur situe principalement son intrigue dans le Paris de la fin du 19ème siècle, il utilise d'ailleurs la gouaille des titis parisiens dans ses dialogues. Tout est fait pour recréer l'atmosphère de cette fin de siècle qui balance entre traditions et modernité. Tous les enjeux de l'époque sont décrits aussi bien sur le plan politique, que sur le plan économico-social avec cette ville nouvelle haussmannienne qui repousse les pauvres dans la « zone » hors de l'enceinte de Thiers. Cette capitale, agitée par la préparation de l'exposition universelle de 1889 et sa controversée tour Eiffel, est le théâtre de joutes qui met à mal la toute nouvelle République.
L'engouement qu'a Ellmor Hell pour cette période de l'Histoire est louable et richement détaillé mais j'estime qu'il est un peu trop poussé. En effet, il propose un saut dans le temps pour expliquer le passé de Duranton. Cette partie est historiquement très intéressante mais prend un peu trop de place au vu du nombre de pages et n'influence pas l'enquête elle-même. L'équilibre a pour moi été un peu trop rompu par rapport aux développements de l'intrigue. La fin manque d'ailleurs un peu de clarté.
Les investigations sont menées par un flic un peu sec, tenace et totalement dévoué à son travail après un passé douloureux où ce serviteur de la Patrie a non seulement failli perdre la vie mais aussi laissé des êtres chers. La brigade, où il officie, est l'ancêtre des célèbres brigades du Tigre. On y voit d'ailleurs poindre les balbutiements de la Police Scientifique. Duranton va prendre sous son aile un jeune loup qu'il couve comme un fils et osciller entre des méthodes proches de Vidocq et son flair pour tenter de débusquer ce tueur habile et réfléchi.
Grace à sa belle écriture étudiée, Ellmor livre ici un roman agréable. Pour avoir échangé avec lui en salon, ce titre est prémices d'une série dans laquelle je vais volontiers replonger.
