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Critique de gill
Pour l'écrivain breton Ernest Hello, le conte n'est pas un genre à sous-estimer :
"Il est la parole humble et solennelle, mystérieuse et bienveillante, des grandes vérités".
Et avec ces quelques "contes extraordinaires", Ernest Hello a voulu donner le corps du récit à sa philosophie.
Mais le mot "conte" ne se mesure pas ici à la même aune que dans l'oeuvre d'Anatole le Braz.
La philosophie d'Ernest Hello est empreinte d'un profond et vibrant mysticisme.
"Le mot de conte, dont le langage mauvais et profane a fait le synonyme du mot mensonge, ce mot de conte devrait précisément être réservé à l'expression des choses vraies".
Et ses récits veulent rendre au terme ici considéré toute sa sincérité.
Il ne faudra donc pas compter sur Ernest Hello pour verser la moindre goutte de l'encre de sa plume dans la plus petite des légendes bretonnes.
Et plutôt que de "contes", le présent recueil est constitué de nouvelles, parfois légèrement teintées de fantastique, de paraboles qui, telle l'homélie du dimanche matin, se font tour moralisatrices et prosélytiques.
La préface déjà s'ouvre sur un abîme de réflexion et de perplexité.
Déjà elle prétend bousculer quelques certitudes.
"Le monde est un champ de bataille où s'affrontent apparence et réalité".
Le ton est donné.
Le livre est étonnant, étonnant mais intéressant.
Il est écrit dans un style élégant mais plein d'emphase et quelque peu archaïque.
La lettre y serait belle si le mot n'y était pas si caricatural et posé.
Le fil du récit est parfois difficile à suivre, le fond de la réflexion parfois ardu à saisir.
Le lecteur se sent parfois aussi un peu abusé par une doctrine aux postulats par trop mal définis, et adossée à de vieux préjugés dévots.
Pourtant au bout du compte, au terme d'une lecture quelque fois agacée, le livre s'est avéré avoir été, pour le lecteur que je suis, un de ces bons livres que l'on n'arrive pas à appréhender tout à fait à sa juste mesure ...
"Il est la parole humble et solennelle, mystérieuse et bienveillante, des grandes vérités".
Et avec ces quelques "contes extraordinaires", Ernest Hello a voulu donner le corps du récit à sa philosophie.
Mais le mot "conte" ne se mesure pas ici à la même aune que dans l'oeuvre d'Anatole le Braz.
La philosophie d'Ernest Hello est empreinte d'un profond et vibrant mysticisme.
"Le mot de conte, dont le langage mauvais et profane a fait le synonyme du mot mensonge, ce mot de conte devrait précisément être réservé à l'expression des choses vraies".
Et ses récits veulent rendre au terme ici considéré toute sa sincérité.
Il ne faudra donc pas compter sur Ernest Hello pour verser la moindre goutte de l'encre de sa plume dans la plus petite des légendes bretonnes.
Et plutôt que de "contes", le présent recueil est constitué de nouvelles, parfois légèrement teintées de fantastique, de paraboles qui, telle l'homélie du dimanche matin, se font tour moralisatrices et prosélytiques.
La préface déjà s'ouvre sur un abîme de réflexion et de perplexité.
Déjà elle prétend bousculer quelques certitudes.
"Le monde est un champ de bataille où s'affrontent apparence et réalité".
Le ton est donné.
Le livre est étonnant, étonnant mais intéressant.
Il est écrit dans un style élégant mais plein d'emphase et quelque peu archaïque.
La lettre y serait belle si le mot n'y était pas si caricatural et posé.
Le fil du récit est parfois difficile à suivre, le fond de la réflexion parfois ardu à saisir.
Le lecteur se sent parfois aussi un peu abusé par une doctrine aux postulats par trop mal définis, et adossée à de vieux préjugés dévots.
Pourtant au bout du compte, au terme d'une lecture quelque fois agacée, le livre s'est avéré avoir été, pour le lecteur que je suis, un de ces bons livres que l'on n'arrive pas à appréhender tout à fait à sa juste mesure ...
