C'est un livre de plus de trois cents pages qui offre des personnages attachants, des psychologies fouillées. Lazarus est un juif ukrainien de dix-sept ans qui s'est fait tué par le chef de la police à Chicago. Un siècle plus tard, un écrivain bosniaque : Vladimir Brick revient sur ce meurtre et tente l'expliquer. Un chapitre sur deux est consacré à cette affaire trouble, emplie de xénophobie et de haine. Parallèlement, il voyage sur les traces de ce Lazarus en Bosnie, en Ukraine, région où la guerre a laissé des traces plus ou moins conscientes. Il devra déméler le vrai du faux, l'inventé des faits réels. Cela pour le plus grand d'un lecteur exigeant.
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