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Critique de Yradon4774


"Skyward T.1" de @Henderson_Joe, @LeeGarbett, @AntonioFabela et Anaïs Koechlin chez @HiComicsFrance

Je pense logiquement que le travail de qualité fourni par HiComics et @SullivanROUAUD n'est plus à démontrer dans le comicsverse. Depuis leur premier livre édité sous l'estampille "HiComics", leur catalogue n'a fait que se bonifier avec le temps et prendre petit à petit l'essor auquel il a le droit. Bien qu'il ne soit pas encore reconnu à son plein potentiel. C'est de nouveaux démontrer avec cet opus qu'est "Skyward" de Joe Henderson, au scénario, Lee Garbett, aux dessins, Antonio Fabela, à la colorisation et Anaïs Koechlin, à la traduction.

Synopsis :

"Et si la première loi de la physique s'envolait ? Littéralement.

Vingt ans plus tôt, la loi universelle de la gravitation a cessé soudainement de s'appliquer, entraînant des millions de personnes épouvantées aux confins du ciel.

Depuis, l'humanité s'est adaptée. Et qui n'a jamais rêvé de pouvoir voler, ou presque ? Pour Willa, née juste avant le G-Day, c'est la vie idéale. du moins, c'est ce qu'elle croit. Car si un faux-pas pourrait lui faire quitter la surface de la Terre, une menace bien plus tangible s'approche d'elle à toute vitesse."

"Skyward" relate donc les aventures de Willa, dans un monde où la gravité, à tout simplement, pris ses cliques et ses claques, avant de disparaître définitivement, prenant au dépourvu tous les habitants de la planète, dont ses parents. Ce tome 1, s'ouvre sur un moment de la vie quotidienne des parents de notre future l'héroïne, héroïne, qui pour l'instant, est encore un bébé. Sa mère part courir et son père fini de déjeuner tranquillement, lorsque par un geste tout à fait banal, il fait tomber sa tasse de café, il se rend compte que la voir flotter devant ses yeux, au lieu qu'elle s'écrase au sol en mille morceaux, n'est pas normal. Il lui faudra une seconde pour que cela fasse tilt dans sa tête et qu'il comprenne que sa vie va devenir un enfer.

20 ans plus tard, nous découvrons Willa, qui a bien grandi, coincé dans un job qu'elle n'aime pas, dans ce décor post-gravité, espace de jeu privilégié de notre chère demoiselle, qui se demande tous les jours,
comment faisait le monde pour tourner sans la possibilité de voler. Elle va vite le découvrir, car l'être humain a de nouveau su s'adapter, faisant le bonheur des uns et le malheur de la grande majorité des autres. En rencontrant un associé de son père, de son ancienne vie, elle va essayer de les faire renouer, afin que son père sorte de sa torpeur et de son stress post-G-Day, car depuis cet événement, il se terre dans son appartement, pour échapper au monde qui l'entoure. D'ailleurs, on nous laisse entrevoir que son père pourrait avoir deviné ce qui aller se passer, sans que personne ne veuille bien l'écouter, avant que le drame arrive. Partons donc, sur leurs traces dans une aventure légère, au rythme endiablé.

Que nous dévoile cette aventure ? :

Analyser ce qui sort des cerveaux des différents artistes qui ont participer à la réalisation de telle ou telle oeuvre et réussir à voir entre les lignes n'est pas une chose facile et votre serviteur n'est pas maître en la matière. Mais que cela ne tienne, je vais me prêter au jeu.

En plus, de nous offrir un scénario original, bourré d'action, accrocheur, entraînant et qui fait mouche, Joe Henderson et Lee Garbett ont certainement voulu montrer que même si la pire des catastrophes venait à surgir dans notre monde et le frapper de plein de fouet, entraînant la fin de la civilisation telle qu'on la connaît, ainsi que la disparition de millions de gens, l'être humain a cette faculté à s'adapter indéniablement à toutes situations désastreuses et rebondir, afin de ressortir grandi et plus fort de cette épreuve. C'est ce que l'on découvre ici, que se soit avec Willa ou avec les différents protagonistes croisés. Cependant, le leitmotiv qui revient fréquemment dans ce style d'histoire est que malgré la terrible catastrophe survenue, il n'y aura pas d'unité entre les êtres humains et
que la néo-société qui ressortira de tout ça gardera la dichotomie entre les différentes catégories de population et c'est ce qui vient noircir le tableau et en même temps poser l'intrigue qui sera le fil rouge de la suite de l'histoire. Eh, oui, les riches pouvant s'offrir des bottes à gravité, leur permettant de vivre sur le plancher des vaches, alors que la majorité de la population doit lutter chaque jour, afin de ne pas terminer dans l'espace, est bien présente tout au long de l'histoire.

Malgré ça, il y a de l'espoir, bah oui, sinon à quoi ça sert d'inventer ce style d'histoire si vous ne laissez pas une porte de sortie,  une lumière au bout du couloir. L'espoir est donc une donnée essentielle au bon développement du scénario, elle se retrouve dans à peu tous les films, comics, livres de ce style, incarné généralement par un personnage qui n'a pas envie d'être là, qui se retrouve là, au mauvais moment, au mauvais endroit. Willa, une jeune femme, forte, indépendante, aventurière, un brin suicidaire, qui a su s'adapter parfaitement au monde dans lequel elle essaye de survivre tous les jours reflète parfaitement cette idée.

Côté univers graphique :

La colorisation d'Antonio Fabella et les dessins de Lee Garbett, nous offrent ici un univers graphique vif, lumineux, épuré, vertigineux, arrivant à faire oublier la douloureuse histoire de notre jeune héroïne. L'impression de vélocité et de légèreté est parfaitement retranscrite et nous offre des planches plus belles les unes que les autres, permettant de découvrir l'histoire à toute allure. J'ai vraiment été frappée par la luminosité intérieur de ce comics, un peu comme les peintres qui arrivent à illuminer leur tableau sans avoir besoin de la lumière naturelle. Je pense notamment aux différentes scènes d'actions se passant dans les airs et également à la scène finale avec son père. On a vraiment l'impression que malgré le malheur qui à toucher la terre entière, l'espoir d'un jour meilleur, de rédemption est à porter de tous et qu'il suffit juste de tendre le bras pour y accéder. J'ai eu l'impression de revivre la scène de Matrix, où
Néo et Trinity découvre le soleil au dessus du ciel empoisonné qui a englouti leur monde dans des ténèbres éternels, pour la première fois. Un espoir si proche et tellement éloigné à la fois. C'est donc un visuel de qualité et de toute beauté qui vous attend tout au long de ce comics, alternant parfaitement les ambiances sombres avec les ambiances lumineuses. le trait vif et percutant de Lee Garbett arrive parfaitement à nous faire ressentir, ce que son acolyte Joe Henderson, a imaginer pour faire vivre Willa et compagnie.

Pour conclure :

Je finirais cette chronique par ces quelques mots : l'association de Joe Henderson et de Lee Garbett, renforcée par une colorisation magnifique d'Antonio Fabela, fait mouche et vous propose un comics de qualité, qui vous fera passer un très bon moment de lecture. Certain, vous dirons qu'il est perfectible, mais quel comics ne l'est pas, à quelques exceptions près. J'ai pris un réel plaisir à le lire et j'ai donc tout bonnement hâte de découvrir le tome 2, rapidement. Si vous chercher une idée cadeau originale, elle est toute trouvée avec cet opus.

Note Tome 1 : 5/5.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Qu'avez-vous lu, découvert, aimez, partagez ? Ça m'intéresse d'échanger avec vous là-dessus.

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