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Critique de Maphil
Ce roman respire la tendresse pour les humbles, les déshérités du sort.
Un jeune garçon sort de prison et retourne à Matadi, le faubourg où il a passé son enfance. Une fugue à plusieurs voies nous livre les pensées, les réactions de chacun : celles de Matadi, tantôt haineuse, tantôt amicales; celles de la religieuse qui a élevé le garçon à l'orphelinat; lui-même qui essie d'exorciser son passé afin de s'engager dans un avenir qu'il veut lumineux. Mais un sort funeste s'attache à ses pas : la tendresse, la bonne volonté qu'il déploie (à mauvais escient très souvent) ramènent sur lui le malheur; la ville le refuse définitivement et il finit par être sacrifié.
Un jeune garçon sort de prison et retourne à Matadi, le faubourg où il a passé son enfance. Une fugue à plusieurs voies nous livre les pensées, les réactions de chacun : celles de Matadi, tantôt haineuse, tantôt amicales; celles de la religieuse qui a élevé le garçon à l'orphelinat; lui-même qui essie d'exorciser son passé afin de s'engager dans un avenir qu'il veut lumineux. Mais un sort funeste s'attache à ses pas : la tendresse, la bonne volonté qu'il déploie (à mauvais escient très souvent) ramènent sur lui le malheur; la ville le refuse définitivement et il finit par être sacrifié.
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