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Critique de essences_litteraires


Au commencement…
Henry Plunk est un richissime galiériste, qui exerce son activité à travers le monde. Alors qu'il doit se rendre à une vente importante, il est victime d'un grave accident de train. Il se retrouve coincé dans les décombre ferroviaires avec le visage d'un voyageur décédé comme seul interlocuteur. Livré à lui-même, face à l'imminence de la mort, Plunk tombe dans des pensées mélancoliques liées à son enfance, à ses parents, remettant par là son existence en perspective.

Ce que j'en retiens...
Le roman est plaisant à lire et invite à réfléchir sur la futilité d'un certain mode de vie, ainsi que sur le rôle spirituel de l'art et sa perversion par le marché. Au fur et à mesure des chapitres, l'on s'associe à la mélancolie vécue par Plunk, à ce retour en enfance qui contraste significativement avec les nombreux flash-backs dans sa vie mondaine et arrogante d'adulte tout puissant. le roman est néanmoins assez bref, peut-être un peu trop pour tenir toutes ses ambitions et promesses.

Une citation soulignée...
« Harry sait maintenant qu'il a fui son passé de peur d'y suffoquer. Il a voulu croire que l'art pouvait le sauver. Les artistes réussissent parfois ce miracle. Eux seuls savent qu'à l'intérieur des pierres se cachent des licornes, des baisers, de la lave. Seuls les artistes sont assez fous pour croire ça. Mais l'art n'est pas une foire. L'art, c'est la seule manière de se retrouver aux premières heures du jour quand la vie n'est pas encore une dette. Harry le comprend dans ce train. Mais c'est trop tard ».
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