AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de BVIALLET


Ce petit livre (102 pages) est la traduction d'un entretien que Karl Hess, penseur libertaire américain et rédacteur du programme du très conservateur Barry Goldwater pour l'élection présidentielle de 1964 a accordé au journaliste David Laufer en 1976. Ces propos parfaitement excessifs, iconoclastes et fortement déviants par rapport au politiquement correct n'ont pas pris une ride. Jugez plutôt : « Pour défendre la liberté, l'extrémisme n'est pas un vice. Pour atteindre la libération, la modération n'est pas une vertu. » Notre trublion parsème son propos de formules amusantes du genre : «  Je ne dis pas que les dirigeants ne font rien. Je dis seulement qu'ils ne font rien qu'un chimpanzé puisse faire. Ou un pigeon. »
Tout le monde en prend pour son grade, particulièrement le fisc : « Le fisc a confisqué tous mes biens à part mes outils et mes vêtements et collé une saisie gouvernementale provisionnelle à 100% sur tous mes gains futurs. Notre gouvernement ne s'embarrasse pas de questions de conscience lorsqu'il s'agit d'argent. » « Les collecteurs d'impôts sont les individus les plus calmement vicieux, les plus abjectement dénués d'humour et les plus régulièrement amoraux que j'aie jamais rencontrés. » Il sait de quoi il parle car, s'étant lancé dans la résistance fiscale, il n'a jamais cédé et en a souvent été réduit à vivre de troc. Issu du socialisme, il a rejoint la Nouvelle Gauche américaine et se considère lui-même comme libertaire. Certains cercles libertariens (anarchistes) le citent en référence. Roboratif.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}