AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Meygisan


Je fus agréablement surpris par la lecture de ce premier tome de la tétralogie "la légende de l'épée noire". J'y ai découvert les styles de deux auteurs que je ne connaissais pas jusqu'à maintenant. La question du style a justement été centrale pour ma lecture, dans la compréhension de l'univers qu'il propose. Certains chapitres ont été plus difficile à lire, et je ne saurais dire si cela correspond au fait que la auteurs se sont succédé dans l'écriture (je n'ai aucun renseignement sur le sujet) mais il a été clair pour moi qu'un changement de style s'est opéré 3 ou 4 fois dans le roman.
Cela a joué énormément dans mon appréciation du récit mais sur le fond j'ai plutôt bien accroché. Et cela est dû notamment à la caractérisation de Joram et Saryon donc, les deux personnages principaux dont on devine très vite que leurs destins respectifs vont se rejoindre.
L'univers décrit semble nous présenter un monde où les magiciens se sont enfuis dans une sorte de paradis où la magie est reine. On appelle ainsi Mort, tout être vivant qui ne présenterait aucune prédisposition à la pratique de la magie. magie déclinée en 9 arts et qui correspondent plus ou moins à des "couches" d'une société. Par exemple, les magiciens de la terre sont présentés comme des cultivateurs. Les magiciens ont fuis un monde qu'il nomment Nullepart où sont relégués les Morts, les parias de la société, les criminels, et surtout les pratiquants de l'art interdit de la technologie. Voilà en tout cas ce que j'en ai compris.
J'avoue que la double narration concernant les destins séparés de Joram et Saryon est plutôt bien construite. le rythme adopté est adéquate pour permettre au lecteur de s'immerger à la fois dans l'une puis dans l'autre intrigue. On s'attache facilement aux deux personnages et on a hâte de découvrir comment ils vont se rencontrer. L'intérêt principal de Joram réside essentiellement dans sa reconquête de sa véritable place dans la société, et celui de Saryon dans son accointance avec les récits interdits, dont la lecture le rapproche irrémédiablement du destin de Joram, dont on devine qu'il est né pour bouleverser tout ce joli petit monde bien pensant.
La place de la religion y est très importante. Elle définit les castes, en lien avec les pratiques magiques, et les différentes couches de cette société, et décident qui a le don ou qui ne l'a pas. Les prêtres ont tout pouvoir puisqu'ils représentent la divinité.
Ce premier tome pose efficacement les bases de l'univers à venir, présentent les enjeux et les personnages principaux, établit les premières interactions. C'est plutôt réussi, ça le lit bien, on se laisse prendre au jeu des destins croisés et il donne envie de découvrir la suite, d'autant qu'il ne s'agit pas là d'un cycle à rallonge.
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}