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Critique de Gabylarvaire


Le quartier de Shibuya à Tokyo subit encore les ravages d'un cauchemar. On y croisera des poissons volants psychopathes qui adorent la chair humaine.
D'abord des poissons géants qui peuvent même bouffer des hélicoptères, mais aussi des petits poissons qui peuvent pénétrer l'organisme et vous dévorer de l'intérieur. (Des petits, des gros comme dans la chanson).

Charmant.

Mais le pire dans tout cela, c'est qu'ils ont des bulles de pensées, ce qui rajoute encore plus de surréalisme.

Je ne connaissais qu'un seul poisson volant dans ma vie, c'était dans Arizona Dream de Emir Kusturica. Alors, je ne sais pas, j'avais Iggy Pop dans la tête chantant In the Death Car pendant la lecture. Probablement pas le but recherché.

Shibuya se retrouve encerclé par une une sorte de bocal, les habitants ne peuvent fuir le quartier. Nous suivons un petit groupe de personne et Hajime, notre héro cinéphile. Cinéphile? Alors, hommage au cinéma bis? Parce qu'avec la sharkexploitation, on a vite compris le No limit scénaristique (cohérence et logique à la poubelle, héro avec des capacités de résistance physique et psychologique insoupçonnées, intervention farfelue à outrance) qui nous pousse à pénétrer un cauchemar improbable et absurde. du dadaïsme sanglant? Avons-nous quitter un jour le mouvement ou le récidivions-nous ? Car l'absurde est partout, certes dans les Arts mais également dans la vie de tous les jours, dans notre travail, dans notre foyer, dans nos lois, dans notre système politique, dans notre système judiciaire, dans nos rapports avec nos concitoyens... Alors, ne soyons pas trop surpris de croiser un jour des poissons géants volants qui bouffent des gens...
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