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Critique de hellrick


Ce recueil comprend deux arcs assez courts liés entre eux puisque le premier a des conséquences sur le second. La première histoire, assez rapidement expédiée sur deux numéros, concerne l'infestation de la Ligue de Justice par la peur. La Ligue finit par maitriser la menace avec l'aide de la nouvelle Green Lantern, Jessica. On reparle aussi de leurs précédents adversaires, les Semblables, dont les attaques ont laissé des traces. Au final, beaucoup de blessés mais un seul décès (peu crédible évidemment). Or, peu après, les membres de la Ligue sont attaqués par une sorte de virus informatique. Lorsqu'il apparait que le mari de la défunte est un hacker de génie ce-dernier devient, forcément, le principal suspect. Mais est-ce bien lui le coupable ?
Voici donc deux arcs assez classiques : si le premier se montre peu passionnant le second s'avère plus intéressant avec cette menace mystérieuse qui s'en prend à la Ligue. Bien sûr le suspect, rapidement identifié, n'est pas coupable, il voulait seulement jouer les Robin des Bois en prenant un peu d'argent à Luthor et Wayne pour aider les victimes des destructions causées par la Ligue. le twist se voit d'ailleurs à des kilomètres. La dernière partie se limite à un gros affrontement entre la Ligue et une armée de super vilains appâtés par la perspective d'obtenir la fortune combinée de Luthor et Wayne.
Rien de bien neuf surtout que les méchants en question manquent d'ampleur : à part Amazo nous avons droit aux seconds couteaux (Verglas ressemble à un ersatz de Captain Cold) ou à de la figuration (L'Epouvantail peut effrayer à Gotham mais contre la Ligue il ne fait clairement pas le poids. Et en parlant de poids Giganta ne sert toujours clairement à rien) mais le tout se laisse cependant lire avec plaisir si on accepte le postulat « blockbuster » d'un récit que l'on eut aimé un peu plus profond et travaillé. En effet, la confrontation des membres de la Ligue avec leurs peurs cachées puis le retournement de leurs armes suite à l'infestation informatique (avec une attaque des systèmes de sécurités de la batcave) pouvait donner lieu à un récit plus intéressant que la simple « grosse baston ». Mais le scénariste, empêtré dans ses travers (le « toujours plus »), ne peut se permettre de passer trop de temps sur l'intrigue proprement dite puisqu'il doit fournir son quota de « destruction porn » (la moitié de la pagination abuse du pif paf) illustrées de manière correcte par les différents dessinateurs même si on remarque un manque de précision dans les décors et personnages d'arrière-plan souvent à peine esquissés.
Les fondamentaux sont néanmoins de la partie (Batman et Superslip s'empoignent…quelle originalité !), quelques notations s'avèrent sympathiques (l'incapacité de Flash à s'adapter à un monde qu'il juge trop lent, les doutes de Jessica) mais les maladresses sont présentes (la conclusion des deux arcs est bien trop rapide) et certains dialogues sonnent vraiment faux (Aquaman qui s'exclame en plein combat devant un Simon dépassé par son anneau « ce ne serait pas arrivé à Hal Jordan » bonjour la camaraderie !) mais la présentation des personnages humains reste correcte. La famille endeuillée, par exemple, est crédible avant l'arrivée d'un délire à base de hacking et de virus informatique surpuissant.
Tout ça ne vole pas bien haut mais, au final, cette deuxième salve pour la Justice Leage renaissance demeure un bon « blockbuster » super héroïque qui assure sa mission de divertissement explosif. Il ne faut pas en attendre davantage sous peine d'être déçu.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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