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Critique de Luniver


À l'âge de six ans, Fitz est amené à Castlecerf par son grand-père qui n'avait plus envie de le nourrir inutilement. Bâtard du prince héritier Chevalerie, son arrivée provoque la renonciation au trône de ce dernier. Fitz, qui n'a jamais vu son père, passe alors une grande partie de son enfance avec Burrich, qui lui prodigue des soins vétérinaires d'excellente qualité.

Le roi Subtil finit par se rappeler son existence, et lui propose un marché : en échange d'une éducation digne de son sang, il sera formé pour devenir un assassin. Faute de mieux, Fitz accepte le marché. Sans s'en rendre compte, son existence met en ébullition tous les partis, qui essayent de l'utiliser comme pion sur un échiquier qui le dépasse totalement.

L'univers des six-duchés est finalement très réaliste, on se plonge avec plaisir dans toutes les intrigues politiques qui secouent le royaume : complots, menace extérieure des mystérieux Pirates rouges qui transforment les habitants en zombies, … Les éléments de magie se résument à deux pouvoirs : le Vif, qui permet de rentrer en contact avec l'esprit des animaux, pouvoir dangereux puisqu'un trop grand usage de ce don transforme l'esprit humain en celui de la bête avec qui il se lie ; et l'Art, pouvoir télépathique qui permet aux initiés de communiquer entre eux, et d'induire des pensées chez les autres sans qu'ils s'en aperçoivent.

On se sent rapidement proche de Fitz, totalement écrasé par les évènements et qui doit subir beaucoup d'épreuves sans vraiment les comprendre. À l'inverse de beaucoup de héros, qui doivent simplement récupérer le trône de leur père, ou renverser le méchant tyran pour épouser la jolie princesse, ici, on se demande quel avenir il va pouvoir se forger : ses rares amis n'ont pas de pouvoirs particuliers, les puissants le haïssent ou l'utilisent pour servir leurs intérêts... son avenir ne paraît pas radieux.
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