L'Assassin royal, tome 3 : La Nef du crépuscule

Bien que n'étant pas un tome indépendant de la série mais bien la suite du deuxième opus dans l'édition originale, j'ai trouvé au début un réel contraste avec la première partie. le rythme est beaucoup plus lent et l'action tarde à venir. Dans les 150 premières pages, les personnages, tout comme le lecteur, sont dans l'attente d'événements qui pourraient faire basculer leur destin. Robin Hobb détaille la vie au château de Castelcerf et le quotidien de ses habitants.
Passée cette première partie, j'ai retrouvé le rythme soutenu du récit avec des révélations et des péripéties qui nous font sans cesse vouloir connaître la suite jusqu'à l'arrivée aux dernières pages. Et là… Quel choc ! L'auteure nous offre une densité d'événements à nous faire perdre la tête ainsi qu'à son personnage principal. Car le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'en passe des choses et qu'il lui en arrive à notre héros dans les cent dernières pages. Tout comme le lecteur, il n'est pas ménagé ! L'histoire se complexifie au point que l'on en vient à se méfier de tout le monde et à douter de tout.
Cela promet une suite très riche pour le quatrième tome.