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Critique de OZALID


J'aborde donc le sixième tome cette série Fantasy « le soldat Chamane » de Robin HOBB. L'histoire a démarré très lentement au fil des cinq premiers tomes et là, il me semble qu'on parvient à un moment crucial.
Crucial et poignant ! Parce qu'il nous (me) touche au coeur de nos (mes) contradictions vis-à-vis de la nature.
Le héros, Jamère, en tant que fils de soldat participe à la construction de la route du roi, vaste tranchée à travers la forêt sacrée du peuple Ocellion. En tant qu'opulent nourri de la magie du peuple de la forêt (de la forêt elle-même en fait) il se doit de protéger les arbres sacrés des ocellions, leur mémoire vivante et millénaire menacée par l'abattage des arbres-ancêtres.
Jamère vit écartelé entre les deux pôles de sa duale nature. Et c'est le déchirant dilemme : comment concilier ces deux priorités, ces deux nécessités antagonistes, la préservation des biosystèmes et l'expansion des sociétés humaines.
Quelle solution envisager ?
Le héros envoie, grâce au champ de magie qui l'emplit, les végétaux à l'assaut de cette route mortifère : vain combat qui n'a d'autre conséquence que de « gaspiller » ce pouvoir dont il est dépositaire…
Á suivre…
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