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Critique de vincentf


Si le vingtième siècle fut court, il fut néanmoins bien plein, trop plein même. Hobsbawm le divise en trois périodes : l'ère des catastrophes, 1914-1945, le monde à feu et à sang; l'âge d'or, ces trente glorieuses qui nous semblent de plus en plus lointaines et miraculeuses; la débâcle, qui aboutit à la chute du communisme mais en aucun cas à la victoire du capitalisme. L'historien observe les évolutions politiques, économiques, culturelles, scientifiques ou encore démographiques du monde. Ses observations, nombreuses et parfois hors des sentiers battus, tentent de donner du sens à ce siècle qui commence si mal et qui ne finit pas beaucoup mieux, elles cherchent des mécanismes, des explications au mouvement d'accélération qui nous dépasse de plus en plus, elles essaient d'ouvrir des perspectives sur le nouveau siècle qui s'ouvre (le livre est écrit au début des années 1990). Bien sûr, ces perspectives ne sont pas glorieuses (l'âge d'or n'a été qu'une parenthèse), parce que le capitalisme n'a pas battu le communisme, comme on le croit volontiers à l'époque, et comme les quelques aveugles qui nous gouvernent le croient encore, le capitalisme aussi, à la fin du siècle, est en train de s'effondrer, de tuer la planète et l'humanité. Sa conclusion? Il faut changer. Quoi et comment? Là, l'historien avoue son impuissance. La nôtre n'est pas moins grande.
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