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Critique de dbacquet


Hoffmann a défini lui même ce récit comme un caprice, donnant à la fantaisie et à l'humour de grands pouvoirs, le réel et le merveilleux se confondant, dans une sorte de transe qui étourdit les sens. L'univers est comme une scène de théâtre aux masques trompeurs. Ceux de la pantomime qui arpentent les rues de Rome tandis que bat le carnaval, aux sons de fifres, de tambours et de cymbales et qu'apparaissent, dans des cortèges qui sont comme des processions, des princesses et des mages. Ici tous les personnages ont leurs doubles ou se ressemblent ou se perdent dans leurs rêveries. Ainsi Giglio, un misérable acteur de tragédies aux vers pompeux, devient le prince assyrien Cornelio Chiappari, aimant aussi bien Giacinta que la princesse Brambilla. Les lieux et les temps aussi se multiplient : du Corso transformé en spectacle, l'auteur nous mène dans les sombres forêts d'un pays lointain, le pays d'Urdar, où les eaux d'une source agissent comme un miroir magique, pour le plaisir d'un lecteur conquis.
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