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Critique de pleasantf
On peut lire ce livre comme un bon roman d'espionnage, et se dire que c'est d'autant plus intéressant que ce n'est pas un roman mais la réalité.
Au delà du récit des coups plus ou moins rocambolesques montés par le Mossad, j'ai aussi bien aimé tout ce que livre dit sur la gouvernance d'un service secret. Je ne sais pas où en sont les Israéliens aujourd'hui mais il y a 40 ans, cette gouvernance était clairement faible. Il y avait bien des réunions rassemblant militaires et politiques pour définir les priorités et les objectifs mais fondamentalement le Mossad était (est?) un état dans l'état qui n'obéit à rien et à personne si ce n'est qu'à ses propres règles. Les passages où l'auteur raconte comment le Mossad essaie de torpiller les discussions de paix entre Palestiniens et Israéliens sont édifiants. Intéressants également les passages qui montrent que le Mossad ne s'intéressait que peu à la moralité de ses officiers tant que ceux-ci donnaient satisfaction dans le cadre de leurs missions. Qu'ils soient des obsédés sexuels ou qu'ils cherchent à s'en mettre plein la poche au passage, ce n'est pas vraiment un problème si cela n'a pas d'impact sur le boulot.
Par ailleurs, j'ai bien aimé ce que ce livre dit de la façon dont un service tente d'atteindre l'excellence. Comme je l'ai fait remarquer plus haut, l'éthique n'est pas vraiment un critère. Par contre, il est intéressant de voir comment la transmission de l'expérience du passé (échecs ou succès) est considérée comme très importante. Dans le management moderne, on parle de 'knowledge management'. C'est très important au Mossad. Des rapports très détaillés de toutes les opérations permettent aux nouveaux officiers en formation d'apprendre du passé. Intéressant aussi de voir l'extrême attention porté à la planification et aux détails, ce qui se traduit par l'utilisation de ressources en hommes parfois extrêmement importantes sur certaines opérations.
Bref, au-delà de la thématique du renseignement et de l'espionnage, ce livre pose des questions de base sur la façon de gérer une organisation de manière efficace et sur les questions de gouvernance.
Au delà du récit des coups plus ou moins rocambolesques montés par le Mossad, j'ai aussi bien aimé tout ce que livre dit sur la gouvernance d'un service secret. Je ne sais pas où en sont les Israéliens aujourd'hui mais il y a 40 ans, cette gouvernance était clairement faible. Il y avait bien des réunions rassemblant militaires et politiques pour définir les priorités et les objectifs mais fondamentalement le Mossad était (est?) un état dans l'état qui n'obéit à rien et à personne si ce n'est qu'à ses propres règles. Les passages où l'auteur raconte comment le Mossad essaie de torpiller les discussions de paix entre Palestiniens et Israéliens sont édifiants. Intéressants également les passages qui montrent que le Mossad ne s'intéressait que peu à la moralité de ses officiers tant que ceux-ci donnaient satisfaction dans le cadre de leurs missions. Qu'ils soient des obsédés sexuels ou qu'ils cherchent à s'en mettre plein la poche au passage, ce n'est pas vraiment un problème si cela n'a pas d'impact sur le boulot.
Par ailleurs, j'ai bien aimé ce que ce livre dit de la façon dont un service tente d'atteindre l'excellence. Comme je l'ai fait remarquer plus haut, l'éthique n'est pas vraiment un critère. Par contre, il est intéressant de voir comment la transmission de l'expérience du passé (échecs ou succès) est considérée comme très importante. Dans le management moderne, on parle de 'knowledge management'. C'est très important au Mossad. Des rapports très détaillés de toutes les opérations permettent aux nouveaux officiers en formation d'apprendre du passé. Intéressant aussi de voir l'extrême attention porté à la planification et aux détails, ce qui se traduit par l'utilisation de ressources en hommes parfois extrêmement importantes sur certaines opérations.
Bref, au-delà de la thématique du renseignement et de l'espionnage, ce livre pose des questions de base sur la façon de gérer une organisation de manière efficace et sur les questions de gouvernance.
