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Critique de marina53


Paris, fin du 19ème siècle. Monsieur Fulmel est un grand critique d'art respecté et respectable. Autoproclamé arbitre des élégances comme le souligne ironiquement le quotidien du jour, il fulmine de rage lorsqu'il voit que ce même journal ne tarit pas d'éloges sur l'artiste-peintre Gustave Géminet. En effet, Fulmel l'avait ridiculisé l'année précédente et ne voyait pas en lui un futur artiste. Et pourtant, il se rend au salon où est exposée l'oeuvre de ce dernier, une magnifique toile représentant une sirène. Trouvant tout cela bien mystérieux, Fulmel décide de se rendre incognito dans l'atelier du peintre et y découvre une véritable sirène dans un bocal. Celle-ci lui raconte alors son aventure, pourquoi elle a tant voulu quitter sa Bretagne natale et voir Paris et comment elle s'est retrouvée ici en tant que muse et maîtresse de l'artiste.

Point de valeureux soldats du feu aux biceps surdimensionnés ici ! Mais, bel et bien une vraie sirène (si, si, ça existe !) avec une vraie queue de poisson et qui chante (faux !) pour attirer la gente masculine. Celle-ci aura pris dans ses filets le peintre Gustave Géminet qui en fera son égérie. Bien mal lui en a pris, car cette dernière sera rebelle... Hubert nous offre ici un one-shot atypique, drôle, fantasque, intelligent et subtil. Il dépeint avec intelligence cette société quelque peu embourgeoisée, ces artistes en mal d'inspiration ou en quête de reconnaissance. Tout ça est merveilleusement mis en images par Zanzim dont le trait raffiné, délicat, à la fois moderne et rétro colle parfaitement à cette ambiance surannée et feutrée.

La sirène des pompiers... un chant mélodieux...
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