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Critique de Nemorino
J'ai failli de chanter « J'aime la Bretagne : je préfère le poisson à la viande… » Oups ! le prince des fermes bretonnes c'est justement le cochon. J'ai failli de plaisanter : « La Bretagne c'est la reine du crachin ! » Oups ! il y avait des vignes en Bretagne… il y a cent ans.
Je m'égare dans mes pensées interpellée par le texte qui s'embrume devant moi. Est-ce un narcissisme que de lire uniquement les livres qui me ressemblent et finalement ne lire que sur moi-même ? J'ai aussi le sentiment que quand on lit moins, on se marie avec chaque livre qu'on a l'occasion de lire. Sinon tout se confond. C'est ainsi avec toutes les bonnes choses de la terre ! Vivent les lectures indélébiles !
Oui, c'est UNE Bretagne et non pas LA Bretagne, comme un homme de terrain ne vous dira jamais LA vérité, mais UNE vérité ! Ce livre est conçu par deux personnes : James Éveillard, architecte et historien d'art et spécialiste de la carte postale et Patrick Huchet, historien et journaliste. Dans la même collection OUEST-FRANCE, Mémoires, j'ai également eu le bonheur de lire « Une Normandie si étrange » écrite par Hippolyte Gancel. J'ai été tout aussi émerveillée que par « Une Bretagne si étrange ».
Pour un historien, la méthode de lectures de la carte postale est très fertile comme pour un ethnologue la méthode de « faire parler les photos ». Décidément, dans « Une Bretagne si étrange », la photographie est un véritable stylo ! Avez-vous déjà remarqué que, finalement, on peut retracer sa vie par les photos de ses vacances parce que souvent les vacances ce sont nos plus belles pages ? Ici, il s'agit des scènes quotidiennes mais qui ont la brillance des fêtes tellement les personnes étaient heureux de poser pour les premiers photographes !
Je vous invite vivement à redécouvrir la Bretagne, cette Bretagne de Patrick Huchet et James Éveillard, la Bretagne dont le passé fantastique nous fascine depuis toujours. Les korrigans, les dolmens, le jus de menhirs (cidre) et les crêpes de sarrasin ! Quand je voyage, j'aime goûter les spécialités littéraires voilà comment je me suis retrouvée avec ce livre entre les mains. (Et aussi, au bord de l'océan, je ne manque pas de me pencher sur Proust et Marguerite Duras !) Puis j'ai revu cet ouvrage ce premier novembre.
« Une Bretagne si étrange », je trouve que c'est une lecture pour la Toussaint dans le sens qu'on plonge dans le passé, dans la belle époque qui nous laisse aujourd'hui uniquement ses cartes postales. J'aime beaucoup ce regard rétrospectif. J'ai lu récemment « Musiques » de Sempé où, dans une interview il se considère comme « dinosaure » puisque le dessin humoristique est en voie de disparition. Puis, bizarrement, je tombe sur ces cartes postales qui d'après moi sont aussi en voie de disparition… C'est peut-être moi, le dinosaure car ce que j'aime disparaît… ?
Avez-vous déjà pensé que la carte postale, qui circulait au vu et au su de tous, vue et lue par des inconnus, c'est l'Instagram avant l'Instagram, les réseaux sociaux avant les réseaux sociaux ?! Et elle apparaît en Autriche -Hongrie en 1869… Pour moi, la carte postale c'est vraiment un grand art, tout comme le cinéma muet.
Si lire avant de dormir c'est prendre une petite infusion littéraire en sachet alors écrire ce serait de préparer cette infusion soi-même, faire son propre mélange, une bonne décoction ! C'est encore mieux ! Ainsi on se sent encore plus sorcier ou sorcière. Vous allez me dire que tout ce que j'écris n'est pas crédible parce que je ne dors pas ou sûrement pas assez, prise dans le tourbillon de l'écriture. Je n'en sais rien. Mais cette nuit-là, je l'ai encore passée au clair de l'écriture ! Voici mes pensées en vrac. Et maintenant il ne me reste qu'à attendre les trois fournées d'appréciations et notifications : matin, midi, soir comme les repas !
Je m'égare dans mes pensées interpellée par le texte qui s'embrume devant moi. Est-ce un narcissisme que de lire uniquement les livres qui me ressemblent et finalement ne lire que sur moi-même ? J'ai aussi le sentiment que quand on lit moins, on se marie avec chaque livre qu'on a l'occasion de lire. Sinon tout se confond. C'est ainsi avec toutes les bonnes choses de la terre ! Vivent les lectures indélébiles !
Oui, c'est UNE Bretagne et non pas LA Bretagne, comme un homme de terrain ne vous dira jamais LA vérité, mais UNE vérité ! Ce livre est conçu par deux personnes : James Éveillard, architecte et historien d'art et spécialiste de la carte postale et Patrick Huchet, historien et journaliste. Dans la même collection OUEST-FRANCE, Mémoires, j'ai également eu le bonheur de lire « Une Normandie si étrange » écrite par Hippolyte Gancel. J'ai été tout aussi émerveillée que par « Une Bretagne si étrange ».
Pour un historien, la méthode de lectures de la carte postale est très fertile comme pour un ethnologue la méthode de « faire parler les photos ». Décidément, dans « Une Bretagne si étrange », la photographie est un véritable stylo ! Avez-vous déjà remarqué que, finalement, on peut retracer sa vie par les photos de ses vacances parce que souvent les vacances ce sont nos plus belles pages ? Ici, il s'agit des scènes quotidiennes mais qui ont la brillance des fêtes tellement les personnes étaient heureux de poser pour les premiers photographes !
Je vous invite vivement à redécouvrir la Bretagne, cette Bretagne de Patrick Huchet et James Éveillard, la Bretagne dont le passé fantastique nous fascine depuis toujours. Les korrigans, les dolmens, le jus de menhirs (cidre) et les crêpes de sarrasin ! Quand je voyage, j'aime goûter les spécialités littéraires voilà comment je me suis retrouvée avec ce livre entre les mains. (Et aussi, au bord de l'océan, je ne manque pas de me pencher sur Proust et Marguerite Duras !) Puis j'ai revu cet ouvrage ce premier novembre.
« Une Bretagne si étrange », je trouve que c'est une lecture pour la Toussaint dans le sens qu'on plonge dans le passé, dans la belle époque qui nous laisse aujourd'hui uniquement ses cartes postales. J'aime beaucoup ce regard rétrospectif. J'ai lu récemment « Musiques » de Sempé où, dans une interview il se considère comme « dinosaure » puisque le dessin humoristique est en voie de disparition. Puis, bizarrement, je tombe sur ces cartes postales qui d'après moi sont aussi en voie de disparition… C'est peut-être moi, le dinosaure car ce que j'aime disparaît… ?
Avez-vous déjà pensé que la carte postale, qui circulait au vu et au su de tous, vue et lue par des inconnus, c'est l'Instagram avant l'Instagram, les réseaux sociaux avant les réseaux sociaux ?! Et elle apparaît en Autriche -Hongrie en 1869… Pour moi, la carte postale c'est vraiment un grand art, tout comme le cinéma muet.
Si lire avant de dormir c'est prendre une petite infusion littéraire en sachet alors écrire ce serait de préparer cette infusion soi-même, faire son propre mélange, une bonne décoction ! C'est encore mieux ! Ainsi on se sent encore plus sorcier ou sorcière. Vous allez me dire que tout ce que j'écris n'est pas crédible parce que je ne dors pas ou sûrement pas assez, prise dans le tourbillon de l'écriture. Je n'en sais rien. Mais cette nuit-là, je l'ai encore passée au clair de l'écriture ! Voici mes pensées en vrac. Et maintenant il ne me reste qu'à attendre les trois fournées d'appréciations et notifications : matin, midi, soir comme les repas !
