100 pages.
100 pages, un homme, une condamnation.
100 pages pour vivre de l'intérieur les quelques heures qui séparent un homme de sa mise à mort sur la place publique, devant la curisosité et les quolibets de la foule.
C'est seulement à l'âge de 27 ans et plus de 150 ans avant l'abolition de la peine de mort que
Victor Hugo a écrit ce très moderne plaidoyer
contre la peine de mort.
Et en guise de plaidoyer, Hugo a eu l'intelligence d'aller chercher l'empathie, la compréhension du lecteur, en jetant sur le papier ce qu'il imagine des derniers écrits, des dernières pensées d'un homme à quelques heures de la guillotine. Il a eu l'intelligence de ne donner à son narrateur ni nom, ni crime. Juste son humanité, sa peur, son repentir, ses derniers regrets.
Moderne. Brillant.
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