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Critique de Srafina


Paris 1697, La grande faucheuse n'est pas tendre avec les nourrissons surtout quand ils naissent dans la fange. C'est en cette année de fin de siècle que naît notre héros. Pas de parents, pas de nom, il est récupéré in-extrémiste par un bandit des faubourgs de Paris, le Sévillan. Il va s'en suivre une errance de mains en mains parmi les gueux et l'exploitation des plus démunis.
Enfant de la rue, enfant de la pègre, Renard est très rusé et va se faire son chemin très tôt dans les quartiers mal famés de la capitale.
Pour ses quinze ans, un grand virage s'opère, il est recueilli par l'abbé Louison, qui le soigne et l'éduque à en faire un séminariste. L'écart est grand, mais l'enfant a de la ressource. Il va naviguer entre les deux mondes avec félicité.
Fin de règne pour Louis le grand, début de la Régence et des luttes de pouvoirs, René Baptiste s'est fait une place auprès de l'abbé Dubois premier haut fonctionnaire du Régent.
Des ors du ministère au fin fond des faubourgs, notre héros va se faire sa place. Il retrouve d'anciens amis fort chers mais aussi des ennemis. Son grand amour refait surface ainsi que ses tourments.
Roman autour d'un personnage fictif qui côtoient des hommes et des femmes ayant fait les beaux jours de l'époque : le Régent, Cartouche, le financier Law, l'abbé Dubois.
D'après mes recherches les faits ont réellement existé tel que raconté dans ce livre. Les complots, les trafics en tous genres, la banqueroute du papier monnaie et du trafic d'or.
Lecture fort intéressante, qui fait suite à mes deux lectures des tomes 2 et 3. C'est la genèse de Renard – René Baptiste. Homme à deux visages mais fort attachant. Tout cela raconté avec gouaille et langue châtiée. L'argot y est à l'honneur. La preuve un petit dictionnaire est inclut en fin de livre.
J'ai vraiment bien aimé ce 1er tome qui nous dévoile le pourquoi du comment de la situation de notre petit abbé.
Merci aux Éditions De Borée.
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