Cet ouvrage, paru dans les années cinquante, certainement écrit dans les années trente, rappelle par son style des auteurs comme Zweig ou James. Nourri d'un parfum d'inceste et décrivant la flamboyance d'une société sur son déclin c'est un réel plaisir de lire ces pages. Ne sautez pas la préface fort judicieuse de Bernard Cohen sur la personnalité et la fin tragique de l'auteur, cette dernière étant presque un personnage de son roman. Incontournable pour les amoureux des belles phrases.
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