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Critique de michfred


Quel est le comble du dandysme?

Se faire servir un oeuf à la coque dans une vaisselle précieuse et par ses gens de maison en grande livrée? Aller boire une bière rousse au pub de la rue de Rivoli et décréter que tout voyage à Londres est superfétatoire et vain, puisqu'on connaît désormais de fond en comble l'Angleterre? In cruster de pierres précieuses la carapace de sa tortue domestique? Donner un grand banquet pour se virginité défunte , en prenant soin d'accorder mets et boissons au noir requis par un tel deuil?

Je ne sais si tous les détails sont parfaitement exacts: je ne suis pas allée vérifier, et me suis fiée à ma seule mémoire: j'ai lu ce livre voilà plus de 30 ans, c'est dire si les marottes de l'extravagant Des Esseintes m'avaient frappée!

Ce manifeste désespéré du dandysme qui proclame hautement son refus du réel, sa haine du naturalisme, ne manque ni de panache, ni...d'humour , tant il est provocateur et outrancier. Je me souviens d'avoir ri, oui ri, et j'en souris encore en y pensant.

Que ceux toutefois qui ne supportent pas la description en littérature passent leur chemin: à côté de A rebours, Salammbô , c'est Zola rewrité par le Reader's Digest!
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