Très beau texte de 1890, quelle langue ciselée et riche. Tant de mots, souvent issus des métiers et du travail ouvrier, que l'on découvre dans cette courte lecture. Cette si mystérieuse Bièvre pour tout
parisien qui n'en a souvent su que le nom d'une rue et qu'elle était sale, pestilentielle. C'est bien trop peu pour connaître une rivière et c'est ce que permet ce texte puissant de Huysmans qui nous permet de la parcourir à 130 ans de là, d'entrevoir des métiers et des visages vertigineux, qu'on aimerait saisir, car on comprend que c'est déjà
Paris qui se transforme et qui masque sa misère laborieuse.
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