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Critique de Esorlecram


Il faut sans doute être Australien, connaître le bush des aborigènes pour apprécier ce roman. Emily Tempest est originaire de ce bush quasi désertique, mais contrairement aux autres autochtones, a réussi, a fait des études, et est engagée dans la police pour faire le lien entre la population blanche et ces "dangereux" aborigènes, pauvres, violents, alcooliques…
Tout le roman est l'histoire des mille et une tribulations d'Emily dans ce monde mystérieux, parfois mystique, avec comme maigre fil conducteur une enquête policière qu'Emily veut résoudre malgré l'avis de ses chefs blancs qui ont déjà classé l'affaire: la mort de deux noirs un peu fous ne mérite pas qu'on se fatigue trop! Ceci n'est pas vraiment un roman policier. Emily Tempest ne sera jamais une policière modèle. Elle aime trop ce peuple primitif et éprouve une haine viscérale envers ses chefs blancs, pleins d'arrogance et cons à la fois.
La première partie du récit est intéressante parce qu'elle nous fait découvrir ce monde inconnu, même si l'auteur le raconte de façon assez confuse. Mais peu à peu l'impulsivité d'Emily l'amène à des comportements aberrants, dignes de ses ancêtres mais pas d'une personne civilisée raisonnable. L'histoire se termine dans la violence, et à plusieurs reprises Emily échappe à la mort grâce à un miracle de dernière seconde, pour découvrir un gigantesque complot centré sur les déchets nucléaires qui explique le crime initial!
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