Ghostface, tome 1

Ghost face est l'archétype même de la bd ultra-violente dans un genre que ne renierait pas un film comme Kill Bill de Quentin Tarentino. Qu'importe après tout ce flot de violences s'il est axé sur un scénario qui tient la route. Cela semble être le cas en l'espèce où l'on se concentre sur une île spéciale dotée d'une autonomie et qui rassemble les pires criminels de la planète. Est-ce une prison dorée à ciel ouvert où l'on vient chercher le pardon et l'absolution ? Cela en a tout l'air ! Cependant, en échange, les criminels doivent s'assurer qu'aucun d'entre eux ne s'échappe de l'île de Shodo. Il y a toujours un prix à payer !

C'est rythmé et plutôt bien dessiné dans un trait typiquement coréen. Cela reste une bd de baston pour les abonnés du genre. Il y a juste une touche futuriste un peu mystico-scientifique qui donne de l'attrait à cette histoire à l'ambiance plutôt sombre.