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Critique de fabienne2909
Petite suspicion avant d'emprunter Les carnets de l'apothicaire à la médiathèque : avec un nom pareil, vais-je trouver un vieux grimoire de préparations magistrales ? Trop de mauvais souvenirs d'enfance de médicaments immondes me faisaient un peu reculer. Mais il suffit de regarder la couverture de ce manga pour comprendre que ces présupposés sont en réalité très loin de l'univers kawaï imaginé par la mangaka Nekokurage, sur la base d'un roman de Natsu Hyuuga.
Dans ce manga, on suit les aventures de la jeune Mao Mao, servante dans le quartier des concubines de la Cité interdite. Si elle s'y retrouve, ce n'est pas par vocation mais parce qu'elle a été enlevée puis vendue à la Cité, alors qu'elle était partie à la cueillette de plantes médicinales. Mao Mao était en effet l'assistante de l'apothicaire du quartier des plaisirs de sa ville, et elle a d'excellentes connaissance des poisons et des remèdes. Ce qui lui permettra de se faire remarquer par le fonctionnaire Jinshi quand elle réussira à soigner la mystérieuse maladie de Fuyo et Gyofuyo, les deux concubines préférées de l'empereur, et de sauver le bébé de cette dernière. En remerciement, elle deviendra l'une des dames de compagnie de Gyofuyo, et plus particulièrement chargée de goûter des plats pour vérifier que ceux-ci ne sont pas empoisonnés…
« Les carnets de l'apothicaire » est un manga particulièrement réussi et ce n'est pas pour rien qu'il a obtenu le prix Babelio du meilleur manga en 2021. le dessin de Nekokurage, même s'il m'apparaît un peu classique en ce qu'il me rappelle les dessins animés de mon enfance dans la manière de représenter les traits des personnages, est très riche en détails et bien adapté à la magnificence de la Cité interdite et des vêtements des nobles chinois. S'il y a quelques détails un peu girly (la beauté de Jinshi devant laquelle ces dames semblent toutes fondre, sauf Mao Mao, cette manière de mettre des détails mignons inutiles, notamment quand les personnages sont montrés tout petits avec des traits naïfs - mais ça c'est propre au genre du manga), une intrigue facilement résolue par l'héroïne (à se demander comment le médecin de la Cité en est arrivé là!) qui m'ont moins séduite, je l'ai été en revanche par cette histoire qui se passe dans le cadre de la fameuse cour impériale de Chine, avec ses modes de fonctionnement particuliers qui obligent ses habitants à faire sans cesse attention à ce qu'ils disent et ce qu'ils font, et les intrigues politiques qui vont avec. J'ai appris ainsi quelques petits éléments sur les us et coutumes de la Cour chinoise, en plus de passer un moment agréable de lecture.
Le quartier des Concubines de la Cute impériale recèle ainsi quelques secrets : qui est Jinshi, ce mystérieux personnage qui se sert de sa beauté, généralement avec succès, pour faire avancer ses intrigues mais dont on ne sait finalement pas grand-chose : est-il un intrigant ? Autre chose ? En tout cas ce n'est pas un simple fonctionnaire, et on pressent que son rôle s'étoffera, notamment auprès de Mao Mao qu'il aide dans son intérêt à lui, mais sera-t-il un ami ou un ennemi ? Toutes ces questions restent en suspens à l'issue de ce premier tome, ce qui donne évidemment envie de lire la suite.
Le personnage de Mao Mao y aide aussi beaucoup, car elle est intelligente, intrépide et pleine de talent. Elle a donc les moyens d'aller loin dans sa carrière d'apothicaire impériale, et je serai ravie de découvrir comment en l'accompagnant encore un peu dans son chemin !
Dans ce manga, on suit les aventures de la jeune Mao Mao, servante dans le quartier des concubines de la Cité interdite. Si elle s'y retrouve, ce n'est pas par vocation mais parce qu'elle a été enlevée puis vendue à la Cité, alors qu'elle était partie à la cueillette de plantes médicinales. Mao Mao était en effet l'assistante de l'apothicaire du quartier des plaisirs de sa ville, et elle a d'excellentes connaissance des poisons et des remèdes. Ce qui lui permettra de se faire remarquer par le fonctionnaire Jinshi quand elle réussira à soigner la mystérieuse maladie de Fuyo et Gyofuyo, les deux concubines préférées de l'empereur, et de sauver le bébé de cette dernière. En remerciement, elle deviendra l'une des dames de compagnie de Gyofuyo, et plus particulièrement chargée de goûter des plats pour vérifier que ceux-ci ne sont pas empoisonnés…
« Les carnets de l'apothicaire » est un manga particulièrement réussi et ce n'est pas pour rien qu'il a obtenu le prix Babelio du meilleur manga en 2021. le dessin de Nekokurage, même s'il m'apparaît un peu classique en ce qu'il me rappelle les dessins animés de mon enfance dans la manière de représenter les traits des personnages, est très riche en détails et bien adapté à la magnificence de la Cité interdite et des vêtements des nobles chinois. S'il y a quelques détails un peu girly (la beauté de Jinshi devant laquelle ces dames semblent toutes fondre, sauf Mao Mao, cette manière de mettre des détails mignons inutiles, notamment quand les personnages sont montrés tout petits avec des traits naïfs - mais ça c'est propre au genre du manga), une intrigue facilement résolue par l'héroïne (à se demander comment le médecin de la Cité en est arrivé là!) qui m'ont moins séduite, je l'ai été en revanche par cette histoire qui se passe dans le cadre de la fameuse cour impériale de Chine, avec ses modes de fonctionnement particuliers qui obligent ses habitants à faire sans cesse attention à ce qu'ils disent et ce qu'ils font, et les intrigues politiques qui vont avec. J'ai appris ainsi quelques petits éléments sur les us et coutumes de la Cour chinoise, en plus de passer un moment agréable de lecture.
Le quartier des Concubines de la Cute impériale recèle ainsi quelques secrets : qui est Jinshi, ce mystérieux personnage qui se sert de sa beauté, généralement avec succès, pour faire avancer ses intrigues mais dont on ne sait finalement pas grand-chose : est-il un intrigant ? Autre chose ? En tout cas ce n'est pas un simple fonctionnaire, et on pressent que son rôle s'étoffera, notamment auprès de Mao Mao qu'il aide dans son intérêt à lui, mais sera-t-il un ami ou un ennemi ? Toutes ces questions restent en suspens à l'issue de ce premier tome, ce qui donne évidemment envie de lire la suite.
Le personnage de Mao Mao y aide aussi beaucoup, car elle est intelligente, intrépide et pleine de talent. Elle a donc les moyens d'aller loin dans sa carrière d'apothicaire impériale, et je serai ravie de découvrir comment en l'accompagnant encore un peu dans son chemin !
