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Critique de jeandubus


La chute est dure après “l'art français de la guerre”. Autant Jenni s'abstient de toute obscénité durant plus de 700 pages autant Lorent Idir se vautre sans retenue dans le graveleux et le sordide en moins de cent. Tortures, touffes pollues dégoulinantes de sperme, religieuses branleuses et sadiques, père alcoolique et incestueux, mère passive et masochiste, les amateurs apprécieront cette biographie du petit Amar à la manière de Sempé déguisé en dépravé pédophile. Parce qu'en plus c'est censé être drôle et léger.

Quand il en enfin fini avec la jeunesse du petit Amar, Lorent Idir nous fait passer un moment avec un Amar majeur, qui a du mal à « éjaculer son sperme » (sic) dans la bouche de Catherine à laquelle il adresse en remerciement une tendre dédicace en fin de parcours. Bon voilà.

De fait Lorent qui se trouve être le neveu d'Amar, fait son entrée en seconde partie avec une supplique pour qu'on l'aime et qu'on le comprenne et qu'on l'aide à débrancher les tuyaux à l'hôpital où sa mère agonise. « J'ai tué ma mère sans trop de difficulté » pérore-t-il avant d'en finir avec son mauvais feuilleton qui, à ma connaissance, n'a jamais eu de suite …

Peut-être un coup de serpillière ?






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