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Critique de lumerolle


Début juillet, j'ai eu envie de lire une histoire sombre. J'ai alors sorti de ma pal le second tome de la candeur de la rose dont la magnifique couverture créée par Anna Dittmann avec une typographie de Tiphs, met en avant la deuxième facette des pouvoirs de Diphtil. Une part d'obscurité que nous avions découverte dans le précédent livre. Une fois n'est pas coutume, je vous présente une courte chronique, car le développement de l'intrigue et les personnages sont tellement imbriqués l'un dans l'autre que trop en dire serait divulgâcher.

Ébranlée par les tragédies, Diphtil décide de se rendre à la capitale, lieu où son destin sera scellé selon la prophétie. le roi d'Edenor à ses trousses, elle doit apprendre à gérer les pouvoirs mortels qui résident dans son coeur et qui gagnent du terrain à chaque larme versée. Toutefois, le chemin s'avère bien plus long, fastidieux et terrifiant qu'elle ne le pensait. Les souvenirs dissimulés remontent à la surface, engendrant rédemption et cruauté. La candeur survivra-t-elle aux démons ?

En ouvrant ce roman, je cherchais les Ténèbres et l'autrice met les a servies sur un plateau d'argent que ce soit dans l'approfondissement de l'univers ou la torture psychologique des personnages. le seul petit bémol réside en Diphtil et sa déesse de la Mort qui ne sont pas assez exploitées à mon goût. Celle-ci surgit rapidement au fil des pages. Toutefois, elle est reléguée derrière le voile tout aussi vite. Un voile qui se soulève peu avant le combat final. D'ailleurs, j'ai trouvé notre protagoniste fort passive dans ce tome. Elle suit son destin, se laisse porter par lui sans pour autant agir comme actrice de sa vie. Nous sommes loin du désir de liberté exposé dans le premier opus. Elle se confond dans son rôle de narratrice plutôt qu'héroïne et ne revêt sa cape de superwoman qu'à la fin.

Néanmoins, mon intérêt est resté intact grâce aux autres personnages, dont l'arrivée de l'une d'entre eux en chair et en os. Intermédiaire de Dorina, cette sorcière incarne tout ce que j'aime : cynisme, sang froid, connaissance, mordant et sagesse. Elle devient la mentore de Diphtil et la guide de la petite troupe malmenée par les pièges démoniaques. Un jeu du chat et de la souris commence. On se demande d'où les coups vont venir et je ne me suis jamais attendue aux manigances avant la révélation. Ielenna développe les escarmouches en les intégrant à la psychologie et les relations de notre protagoniste avec brio.

En bref, j'ai adoré me plonger dans l'obscurité de ce second tome, même si je pense que l'autrice aurait pu aller plus loin dans l'exploitation de la Déesse de la Mort. Si Diphtil endosse trop son rôle de narratrice, la présence récurrente de la sorcière qui l'alertait dans le précédent tome m'a rendu la lecture agréable par sa prestance, son ton mordant et ses secrets.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
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