En 1928, ce roman satirique et rocambolesque a connu un énorme succès en URSS et même à l'international. Suffisamment parsemé d'aventures et de périgrinations dans l'immensité russe, moqueur plus que critique vis-à-vis de la société issue de la nep, doté d'un final plutot consensuel dans lequel le trésor de la vieille aristocrate va servir le bien de la collectivité, tout est réuni pour assurer à leurs auteurs journalistes un succès pérenne et porteur d'une suite en 1931, le veau d'or.
Si les tribulations des personnages sont assez droles mais finalement assez classiques du genre, le final comporte deux coups d'éclat qui, je dois le dire, m'ont bien bluffé.
Pour autant, le style est assez classique et c'est, à mon humble gout personnel, nettement moins talentueux qu'un satiriste de la même période comme Zochtchenko, mais ça se laisse lire avec plaisir.
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