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Critique de Catherinedenanc


Konrad est un policier à la retraite, veuf depuis peu. Un couple de grands-parents, amis de son épouse, lui demande d'enquêter sur la disparition de leur petite-fille, junkie notoire dont ils ont la charge depuis la mort prématurée de ses parents. Il retrouvera rapidement le corps de la jeune Danni, morte d'une overdose dans un appartement crade d'un jeune dealer et addict, son petit ami.
Parallèlement, refait surface la fille de l'associé des magouilles de son paternel. Elle lui parle de visions qu'elle a eu récemment, d'une gamine de 12 ans, retrouvée noyée dans les eaux du lac une nuit de l'année 1961. La petite Nanna est à la recherche d'une poupée qu'elle tenait dans ses bras cette fameuse nuit et s'était adressée par deux fois à Eyglo, qui se dit médium, pour l'aider à la retrouver. Konrad constate assez rapidement qu'il n'y a pas eu de réelles investigations suite à la mort de cette enfant.
Curieusement, les deux enquêtes que va mener de front Konrad, auront un écho avec son enfance triste, marquée par le départ soudain du foyer familial de sa mère et de sa grande soeur. Il a gardé de cette période auprès de son père, une colère sourde dont il va comprendre l'origine au cours de cette enquête.
Bien sûr j'ai aimé la plume mélancolique et tourmentée d'Indridason, pourtant j'ai trouvé ce roman plus laborieux que ceux qui ont Erlendur pour héros. Il y est question, comme l'auteur aime à le faire, de l'Islande de l'après-guerre et de celle d'aujourd'hui. Toutes deux peu réjouissantes et pleines de perversité. Les personnages foisonnent ce qui demande un effort soutenu aux lecteurs, je ne parle pas des noms des quartiers et des rues de Reykjavik qui n'apportent pas grand-chose aux lecteurs étrangers à la Capitale.
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