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Critique de JeanChabrol


Quand le Haïku s'empare d'une histoire d'amour et célèbre la rencontre de deux poètes, naît ce journal écrit à deux voix.
Discrète, presque un murmure cette gestation.
Attentifs au tempo on savoure leurs élans au gré des variations chronologiques de ces neuf mois si symboliques.
Avec ce recueil les amants passent un seuil ; offrir leur aveu en domptant leurs émois par la pudeur et ses équivalences observables, les espaces et les césures.
Une publication aérée où le nectar, la chair des mots semble désarmante de
simplicité.
L'exigence de sincérité est palpable dans cette gente poétique et convoque le lecteur ; rythmer notre regard au fil des silences en imposant notre respiration.
Ainsi on s'approprie le plaisir des auteurs.
Quelques instantanés glanés ici et là et on devine une géographie familière abritant sans doute une incandescence enfin ravivée.
Il y a le fond, un amour une fusion le temps et l'urgence de la maturité où ces indices peuvent se heurter à l'amertume de la lucidité.
Ces tercets permettent à ces deux poètes de puiser dans les vertus de Hosômi toutes les infimes saveurs du quotidien.
Un Haïku se rédige au présent, et l'on imagine Florence Issac et Michel Carlon poursuivre cette expérience littéraire en nous gratifiant des trois autres vertus dans un futur proche avec ce présent si évocateur.
Gageons que ce doux témoignage ne sera pas qu'un météore.
Roxane Nouban, 4 Juillet 2018
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