De par sa situation géographique, Namur, dès les jours qui suivirent le désastre de Sedan, accueillit nombre de blessés et de réfugiés, français surtout, mais aussi prussiens. Les habitants s'organisèrent et firent preuve d'une grande générosité, ce dont les intéressés leur furent très reconnaissants. En outre, des personnalités passèrent rapidement par Namur, y logèrent parfois, comme le prince Louis-Napoléon, fils de l'Empereur vaincu. Mais qui s'en souvenait ? Il y avait eu, certes, juin 1815 et la retraite de Grouchy, mais tout le monde avait oublié 1870 ! Cédric Istasse a donc été bien inspiré en ressuscitant cet épisode de la vie namuroise, par le dépouillement de deux quotidiens locaux de l'époque, l'un catholique, l'autre libéral.
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