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Critique de lectiole


La bataille finale se prépare et la reine de Do remarque que son adversaire, la princesse Aki, lui ressemble. Toutes deux sont des stratèges militaires résolues et des femmes prêtes à se faire la guerre. Mais la reine de Do est avant tout une mère, une sorte d'Agrippine prête à tout pour faire accéder son fils au pouvoir et l'y maintenir quand Aki veut triompher de la reine de Do par souci de vengeance... et après ? Parce que ce que montre Aki, tome après tome, c'est qu'elle aime Hakusai, et ce que nous montre la mangaka, notamment à travers l'exemple de Kô et de Blanche, c'est qu'on peut vivre en couple malgré les différences sociales dans une société inégalitaire si on choisit de s'en isoler. Or Aki a choisi de devenir reine en s'appuyant sur les forces militaires du royaume de Sô, ce qui la rend d'ailleurs dépendante d'un personnage qu'elle n'aime pas et qui peut la trahir à tout moment. Mais si je ne doute pas que le bien l'emportera sur le mal, je me demande bien comment devenir reine pourrait rendre Aki heureuse ! Ce qui est paradoxal dans cette série, c'est que tout en ayant fait un choix amoureux en faveur de l'esclave Hakusai, un choix tragique car impossible pour une reine, Aki a fait un choix politique, purement stratégique, en faveur du prince de Sô sur lequel elle s'appuie : elle a besoin des deux hommes, mais si elle suivait son coeur, elle aurait laissé tomber sa soif de vengeance. 🤔 Mais bon, laisser le royaume de  à la reine de Do aurait été méchant pour son peuple... bref, suite au prochain épisode. 🙂

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