AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de belette2911


Troisième volet des enquêtes de Decimus Webb, "Le Jardin des Derniers Plaisirs" commence avec un banal fait divers: un homme s'amuse à couper les mèches de femmes dans les jardins de Cremorne, dont la réputation légère n'est pas pour plaire au quartier plutôt huppé de Chelsea.

Tandis que Rose, fille de bonne famille, prépare son entrée dans le monde, que son père se rend à la City, que sa mère reçoit ses voisines au thé et que le révérend Featherstone milite pour l'éradication du vice, de nombreux fêtards londoniens se rendent chaque soir aux jardins afin de danser et d'assister aux diverses attractions.

Mais bientôt a lieu un premier meurtre, lorsqu'une servante est retrouvée morte, brûlée vive dans la cuisine du révérend. George Nelson, tout juste sorti de prison, est bien évidemment soupçonné... si ce n'est que ses alibis semblent tenir la route.

Bon, l'éradication du vice, je suis contre ! Première critique.

Une fois n'est pas coutume, j'avais commencé le cycle de l'inspecteur Webb par le troisième. Hem, comme d'habitude, me répondrez-vous...

Pas grave parce que je m'étais régalée avec ce récit très bien mené : les différentes histoires s'entrecroisaient, pour mon plus grand plaisir, les personnages ont tous quelque chose à se reprocher (j'adore quand ceux qui se donnent de grands airs de saints sont en fait pire que des diables) et pour quelqu'un qui comme moi adore l'époque victorienne, le cadre est passionnant. Oui, j'aime la période victorienne, mais je n'aurais pas aimé y vivre.

Les enquêteurs ne sont peut-être pas aussi attachants qu'un Thomas Pitt ou un Sherlock Holmes, mais malgré tout, je les ai appréciés et cela me donnait envie de lire la suite de leurs aventures, en commençant par le premier, cette fois.

Pas de récit trépidant où ça court dans tous les sens, ça prend son temps et cela ne m'a pas posé problème. Les polars victoriens vont à leur aise, au pas des chevaux qui tirent les fiacres.
Lire un livre de Lee Jackson vous donne envie boire une tasse de thé et surveiller vos arrières car on est jamais trop prudent.

Autre chose : les couvertures 10/18 de cette collection sont très réussies et comme bien souvent, elles attirent le regard. Ma collection 10/18 Grands Détectives est assez bien étoffée et les couvertures sont toujours un régal pour mes yeux.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}