AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Noctenbule


James propose un nouvel angle dans son entreprise en open-space. ll débute avec un fil rouge qui tourne autour d'une équipe de journalistes qui vient faire un reportage sur l'entreprise. le duo habitué des situations de guerre va essayer de trouver la souffrance humaine ici aussi. Mais ce n'est pas facile de délier les langues car personne ne veut perdre son emploi. La pression est trop grande pour l'honnêteté. La jungle ne connaît plus de quiétude quand le boss débarque. Il représente l'être mesquin, autoritaire, égocentrique... comme bien des directeurs présidents général. Par chance, il n'a pas d'évaluation annuelle de ces compétence. Que risquerait-il d'en sortir? D'ailleurs, est-il possible de fixer des objectifs à tous les postes? Quels indicateurs mettre? En cas de pandémie comme la grippe A, il faut des protocoles. La peur de la contamination est bien présente. La bande dessinée publiée en 2010 sonne d'autant plus vraie en période de coronavirus. Même constat quand on parle d'écologie dans une entreprise de textile qui fabrique en Chine. Pourquoi vouloir changer des choses car cela risquerait de réduire des marges de profit. le scénariste aborde aussi l'embauche excessive de stagiaires, le gel des salaires, la délocalisation, le turn-over, la précarité... le monde du travail est un lieu rempli d'inspiration. L'anthropomorphisme ne rend pas les situations moins vraisemblables juste avec plus de distance. Il vaut en mieux en rire qu'en déprimer.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}