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Critique de Mimeko
Le Siège de Londres : Et autres nouvelles est un recueil de trois nouvelles que Henry James a écrit en début de carrière, des nouvelles assez longues permettant de bien installer personnages et situations.
La première permet de faire connaissance avec Mme de Mauves au travers du regard de Longmore, jeune américain qui va vite tombé sous le charme de cette jeune américaine, visiblement mal mariée à un baron français qui semblerait lui faire vivre un enfer.........réalité ou manipulation?
Dans la deuxième, le Siège de Londres , une veuve américaine (de l'ouest américain et multi-divorcée) fraichement débarquée à Londres, entreprend de se faire accepter dans la société respectable londonienne et pour cela déploie tous les moyens auprès de deux compatriotes américains (de l'est) pour s'y introduire.
La dernière Lady Barberina se focalise sur la séduction que doivent déployer les jeunes anglaises aristocrates mais désargentées pour réussir par mariage à rebâtir un patrimoine digne de leur rang. Il y dénonce toute l'hypocrisie de cette chasse au mari dont la classe sociale est inférieure à celle de la femme à marier.
Avec ses trois nouvelles, c'est tout le talent de portraitiste de Henry James que j'ai pu apprécier. Alternant humour et causticité il sait parfaitement mettre en condition le lecteur pour lui présenter une vérité sur des personnages, vérité qui peut être complétement inversée dans le courant de son récit. Pas ou peu de répit ce qui empêche le lecteur de reposer sur ses lauriers.....
Sa peinture des personnages et des conventions de la société à la fois anglaise et américaine qu'il décrit est brillante, dans un style intelligent, aisé mais toutefois avec des phrases assez complexes. C'est d'ailleurs ce style qui a conditionné mon choix de lecture : prudente, j'ai préféré débuter avec les premières nouvelles écrites entre 1874 et 1884 avant d'aborder ses romans dont la lecture est réputée difficile et exigeante.
La première permet de faire connaissance avec Mme de Mauves au travers du regard de Longmore, jeune américain qui va vite tombé sous le charme de cette jeune américaine, visiblement mal mariée à un baron français qui semblerait lui faire vivre un enfer.........réalité ou manipulation?
Dans la deuxième, le Siège de Londres , une veuve américaine (de l'ouest américain et multi-divorcée) fraichement débarquée à Londres, entreprend de se faire accepter dans la société respectable londonienne et pour cela déploie tous les moyens auprès de deux compatriotes américains (de l'est) pour s'y introduire.
La dernière Lady Barberina se focalise sur la séduction que doivent déployer les jeunes anglaises aristocrates mais désargentées pour réussir par mariage à rebâtir un patrimoine digne de leur rang. Il y dénonce toute l'hypocrisie de cette chasse au mari dont la classe sociale est inférieure à celle de la femme à marier.
Avec ses trois nouvelles, c'est tout le talent de portraitiste de Henry James que j'ai pu apprécier. Alternant humour et causticité il sait parfaitement mettre en condition le lecteur pour lui présenter une vérité sur des personnages, vérité qui peut être complétement inversée dans le courant de son récit. Pas ou peu de répit ce qui empêche le lecteur de reposer sur ses lauriers.....
Sa peinture des personnages et des conventions de la société à la fois anglaise et américaine qu'il décrit est brillante, dans un style intelligent, aisé mais toutefois avec des phrases assez complexes. C'est d'ailleurs ce style qui a conditionné mon choix de lecture : prudente, j'ai préféré débuter avec les premières nouvelles écrites entre 1874 et 1884 avant d'aborder ses romans dont la lecture est réputée difficile et exigeante.
