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Critique de topocl


J'ai vraiment eu du mal à arriver au bout de Katarina, le paon et le jésuite, qui, malgré des qualités d'écriture et un foisonnement initialement réjouissant, n'évite pas certaines lourdeurs stylistiques et m'a paru d'une longueur plombante .

Le fond historique mêle de religion et de superstitions, le Malin y tient souvent plus de place que Dieu, Il met en parallèle la horde des pèlerins et l'armée des soldats, au temps de la guerre de 7 ans, qui rivalisent d'excès et de violences, tant dans la recherche des plaisirs que dans celle de leur salut. Il évoque aussi l'anéantissement des missions jésuites au Paraguay. Jancar y atteint souvent une truculence digne de Bruegel. Il utilise à fond toutes les pistes mystique, onirique, légendaire dans un pittoresque flamboyant, mais avec souvent une impression de surplace poussif, où j'ai fini par saturer.

L'histoire individuelle est celle de Katarina, cette vierge attardée, longtemps auto-cloîtrée, qui perd les sens dans une exaltation souvent éthérée. Entre haine et amour, prise dans un fanatisme émotionnel, elle alterne des intentions de pureté quasi mystique et une sensualité amorale, errant de l'officier brutal au jésuite, amoureux éperdu - mais qui n'est jamais là quand on a besoin de lui. Elle m'a assez peu intéressée.

Tout cela était sans doute trop démesuré pour moi.
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