Éthiopiques et autres nouvelles

Pour être macabre et témoin de la comédie humaine… Ça l'est. La toute première nouvelle commence fort, on en ressort bien secouer. Ce sont des militaires, qui, durant la guerre, ont trouvé un village fraîchement décimé. L'horreur est telle qu'on s'interroge sur ce qui a vraiment provoqué le massacre. Rien que d'y penser, j'ai le malaise qui m'avait pris à la lecture. C'est le genre de nouvelle qu'on a envie d'oublier quand on en ressort tellement… C'est bien écrit, c'est pas le problème mais c'est TROP BIEN FAIT justement. On a l'impression d'y être aussi. de vivre l'horreur.



C'est un peu son point fort à l'auteur : il nous attrape, on y est, et on n'a pas d'autres choix que de sombrer avec les personnages.
Ainsi, dans ce mode où le militaire à une grande place, mais moins grande que le désespoir, on vogue au travers des nouvelles qui ne mettent pas le baume au coeur. Comme autant de spirales infernales, elles vous entraînent grâce au grand talent de l'écrivain dans des critiques des guerres et des sociétés.
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