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Critique de domi_troizarsouilles
(commentaire rédigé le 09/11/2020)
J'ai un peu de mal à résumer le début de cette histoire (sans spoiler bien sûr), du coup je ne peux que reprendre, en partie, les mots d'Amazon, qui me paraissent tellement justes (ce n'est pas toujours le cas !) : « Hugo est un baiseur de primes [N.B. : le fameux « Bounty Fucker », par analogie avec Bounty Hunter, le chasseur de primes]. Là où un chasseur de primes est engagé pour tuer, lui l'est pour baiser. Tester l'honnêteté ou la sexualité d'un conjoint, briser une carrière, dépuceler un coincé, c'est son job (…) ». Quand sa presque-amie commissaire lui propose un job pour tester l'homosexualité d'un de ses hommes, Zedd, aussi attirant que sombre comme un glaçon, Hugo l'accepte comme un contrat de plus. Mais tout dérape peu à peu…
Ce roman aborde un thème plus que rabâché dans la littérature M/M (mon petit péché mignon dans les romances !) : l'acceptation de sa propre homosexualité, et le regard des autres face à celle-ci, et notamment de « la » femme qu'on aurait voulu pouvoir séduire et des parents, ici du père, qui n'accepte jamais son fils homo. Mais ici c'est présenté sous un angle tout à fait original, imaginatif… et même si on se retrouve plus d'une fois dans un schéma plus classique, sans doute inévitable, on ne s'ennuie jamais ! Il faut dire, le ton est donné dès le tout début, précisément le 2e paragraphe du prologue : « Perdu dans mes pensées, j'ai presque oublié que je suis en train de baiser. » ça m'a bien fait rire, en plus ça a quelque chose de tellement féminin ! (bah oui, ça m'a fait penser à Brassens, peut-être parce qu'il est question d'un « vieux » juste après, la cinquantaine quoi, je suis à peine plus jeune, mais bon… : « Quatre-ving-quinze fois sur cent – La femme s'emmerde en baisant »). Bref…
Tout ça pour dire que ce roman, qui aurait pu n'être rien de plus qu'un M/M parmi d'autres sur le sujet, dénote par cette originalité, servie par une plume vive et nerveuse. Il est en plus bourré de vrais sentiments, qui touchent au coeur. Mon seul petit regret : la chute est un peu abrupte… Je ne comprends toujours pas cette vague allusion du retour de Callum dans la vie de Zedd, pour redisparaître quasi-aussitôt. Et plus encore : la réconciliation entre Hugo et Zedd vient trop brutalement, on aurait presque voulu qu'il y ait des longueurs à ce moment-là, que ces belles retrouvailles ne terminent jamais, comme on aurait mis un ralenti dans un film ! Heureusement, l'épilogue en forme de happy end est aussi une invitation au tome suivant, pour lequel je ne vais pas tarder à craquer !
J'ai un peu de mal à résumer le début de cette histoire (sans spoiler bien sûr), du coup je ne peux que reprendre, en partie, les mots d'Amazon, qui me paraissent tellement justes (ce n'est pas toujours le cas !) : « Hugo est un baiseur de primes [N.B. : le fameux « Bounty Fucker », par analogie avec Bounty Hunter, le chasseur de primes]. Là où un chasseur de primes est engagé pour tuer, lui l'est pour baiser. Tester l'honnêteté ou la sexualité d'un conjoint, briser une carrière, dépuceler un coincé, c'est son job (…) ». Quand sa presque-amie commissaire lui propose un job pour tester l'homosexualité d'un de ses hommes, Zedd, aussi attirant que sombre comme un glaçon, Hugo l'accepte comme un contrat de plus. Mais tout dérape peu à peu…
Ce roman aborde un thème plus que rabâché dans la littérature M/M (mon petit péché mignon dans les romances !) : l'acceptation de sa propre homosexualité, et le regard des autres face à celle-ci, et notamment de « la » femme qu'on aurait voulu pouvoir séduire et des parents, ici du père, qui n'accepte jamais son fils homo. Mais ici c'est présenté sous un angle tout à fait original, imaginatif… et même si on se retrouve plus d'une fois dans un schéma plus classique, sans doute inévitable, on ne s'ennuie jamais ! Il faut dire, le ton est donné dès le tout début, précisément le 2e paragraphe du prologue : « Perdu dans mes pensées, j'ai presque oublié que je suis en train de baiser. » ça m'a bien fait rire, en plus ça a quelque chose de tellement féminin ! (bah oui, ça m'a fait penser à Brassens, peut-être parce qu'il est question d'un « vieux » juste après, la cinquantaine quoi, je suis à peine plus jeune, mais bon… : « Quatre-ving-quinze fois sur cent – La femme s'emmerde en baisant »). Bref…
Tout ça pour dire que ce roman, qui aurait pu n'être rien de plus qu'un M/M parmi d'autres sur le sujet, dénote par cette originalité, servie par une plume vive et nerveuse. Il est en plus bourré de vrais sentiments, qui touchent au coeur. Mon seul petit regret : la chute est un peu abrupte… Je ne comprends toujours pas cette vague allusion du retour de Callum dans la vie de Zedd, pour redisparaître quasi-aussitôt. Et plus encore : la réconciliation entre Hugo et Zedd vient trop brutalement, on aurait presque voulu qu'il y ait des longueurs à ce moment-là, que ces belles retrouvailles ne terminent jamais, comme on aurait mis un ralenti dans un film ! Heureusement, l'épilogue en forme de happy end est aussi une invitation au tome suivant, pour lequel je ne vais pas tarder à craquer !
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