Pas une ride ! Dans les tranchées, avec les Poilus, on a l'impression d'y être, comme un de plus parmi des hommes qui parlent tous un langage populaire, échangent avec tous les patois de toutes les régions, tous rassemblés dans les mêmes tranchées. Il faut quelques temps pour comprendre un patois ou l'autre, puis on partage les flash backs, les terreurs, les colères...
En quelques chapitres sur les grandes lignes qui décrivent les conditions des soldats dans les tranchées, tout est posé aussi des enjeux stratégiques, de l'ineptie et du cynisme de ceux qui dirigent les armées, de l'impossible retour à la normale de ces hommes, de tout ce qui les séparent des civils.
Et un final où ce sont ces hommes du peuple qui philosophent juste pardessus les tranchées, au-delà de la haine qu'on veut leur imposer et qui sentent venir celle de la génération qui montent.
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