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Critique de Runi


Runi
18 février 2018
On va peut-être dire que je ne sais pas ce que je veux. J'avais en effet émis le souhait dans mes critiques d'autres ouvrages de la série d'avoir un peu plus d'éléments techniques, et là mon souhait est comblé...sans doute un peu trop en fait.

C'est toujours l'inconvénient avec les séries comme New Vanguard, les auteurs n'étant pas toujours les mêmes d'un tome à l'autre, il y a parfois de grandes différences de style et d'approche. Et c'est le cas ici, où Tom Jentz et Hilary Doyle ont une approche radicalement différente de celle de Stephen Zaloga, qui a écrit une bonne partie des autres tomes de la série.
Alors que Zaloga a une écriture d'historien, qui cherche également à être conviviale, quitte à sacrifier un peu au niveau du détail, ici on a plutôt un ouvrage en style "bureau d'étude": très précis certes, mais aussi très chiffré et technique, au point d'en devenir parfois abscons.

Ainsi, même en ayant déjà des connaissances sur le sujet, j'ai du m'accrocher pour arriver à suivre les explications sur le développement, d'autant plus que les nombreux termes techniques en allemand ne facilitent pas les choses (même quand on comprend l'allemand, le mélange des langues perturbe la lecture), ce qui est d'autant plus agaçant que l'emploi des termes allemands à la place des termes anglais n'apporte rien.

Mais c'est surtout le style général que je trouve un brin rébarbatif: alors que dans d'autres ouvrages de la série, les autres auteurs donnent la parole à des équipages pour évoquer le confort intérieur ou insèrent quelques anecdotes pour donner un peu de vie, il n'y a ici que des statistiques et des extraits du manuel d'entretien ou de documents administratifs, ce qui en rend la lecture à peu près aussi conviviale que celle d'un rapport comptable.

Du coup, je ne sais pas trop comment noter cet ouvrage. Finalement j'ai mis trois étoiles et demi, car pour moi c'est clairement trop technique pour un ouvrage dont le format court le destine a plutôt être une introduction: j'ai eu l'impression que l'auteur essayait de forcer en 48 pages une monographie qui en aurait fait 500, et ce sans aucun talent pour la synthèse.
En revanche, quelqu'un qui est cherche des informations techniques très précises, du genre savoir quel était le numéro de série du moteur du char no 250001 (oui c'est vraiment indiqué), sera comblé, ce qui fait que je ne lui met pas une trop mauvaise note quand même.
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